Chapitre 1: La mort de l'être aimé

Je suis à présent devant cette femme qui a un cahier dans les mains, qui veut prendre des notes sur moi. Ces gens là me font bien rire, non parce qu'ils ne pourront jamais nous aider soyons honnête. Pourtant je viens toutes les semaines, on m'a dit que ça pouvait aider alors je viens même si la persuasion de réussir n'est guère possible. Elle me demande au départ de me présenter, de lui parler de moi, comme si c'était mon style de parler sur ma vie toute une heure, bref passons je ne vais pas commencer déjà à m'énerver alors que c'est moi qui suis venue. Mais à cet instant précis, je suis en train de regretter légèrement ma décision, je ne sais pas ce que je fais ici, je ne sais pas pourquoi j'essaye de me construire un avenir, ça n'a aucun sens à vrai dire. Toussant une fois, je m'allonge confortablement sur ce siège et fermant les yeux, comme si ce n'était qu'à moi que je le disais je viens à prendre la parole: « Vous devez déjà savoir que ma vie ne ressemble pas vraiment à un comte de fée, oubliez cette illusion du prince charmant et de la princesse qu'on vient sauvé, je n'ai jamais vécue dans cette optique. D'ailleurs, je n'ai pas grand chose à dire sur mes parents, je ne sais pas ce que ce mot signifie pour dire vrai. Parents? Ils se sont montrer présent que pour les réunions parents profs, et quand j'ai atteint mes dix ans ils ont décidés de voyager. Ah oui j'ai oubliée de vous dire aussi, mais j'ai un frère il a trois ans de plus que moi mais il a toujours veillez sur moi, c'est la personne la plus importante à mes yeux, j'y tiens comme jamais mais aujourd'hui je n'ai plus de nouvelle. Le jour où on commence à dérivée, tout part à la dérive et j'ai perdu ce qui me tenait debout ici aujourd'hui voilà pourquoi je suis là devant vous à venir parler de ma misérable vie. » Je dois bien avouer qu'à ce moment précis, je ne me reconnais pas, la seule personne à qui j'avais réussis à parler de ma vie, de mes histoires, de ma tristesse est aujourd'hui six pieds sous terre, donc je ne sais pas pourquoi je lui parle, je devrais savoir que ce n'est pas une chose. C'est vrai, toutes les personnes qui osent s'approcher un minimum de moi mettent leur vie en danger, ce n'est pas la meilleure chose à faire. Pourtant cette psychologue d'une trentaine d'année vient me demander: « Mais il y a surement un événement qui fait qu'aujourd'hui vous soyez si mal dans votre peau. » J'ouvre de nouveau les yeux et la regarde avec un air à couper le souffle et lui dis alors « Qu'est-ce qui vous dis que je vais mal? Peut être que je suis là pour dire que je vais super bien...bon d'accord c'est pas vrai et alors? De toute façon je suis pas là pour écouter vos conseils à deux balles qui serviront à rien mais je voulais pas mettre ça dans un journal au risque qu'un jour ou l'autre quelqu'un le découvre je savais qu'au moins vous personne le serait puisque vous n'avez pas le droit de divulguer ce que je vais vous dire n'est-ce pas? À moins que vous vouliez perdre votre emploi et je pense pas que c'est dans vos objectifs! Bref revenons en à ce que je voulais dire, vous parliez d'un événement qui m'a fait mal...la mort de l'homme que j'aimais est l'événement le plus marquant je pense! Il était mon équilibre sur Terre, ma raison de vivre, c'était plus la gravité de la Terre qui me maintenait au sol mais c'était lui! Je l'aimais comme jamais, on s'était fiancés mais il est mort... ». Elle vient donc à me dire que la séance est finit pour aujourd'hui que nous nous verrons la semaine prochaine, je sors donc de son bureau et décide de rentrer mon appartement certes petit mais assez pour moi toute seule. Fermant la porte à clé derrière moi, je viens m'allonger sur mon lit et instinctivement je tournes ma tête vers la table de chevet et attrape la bague de fiançailles qui est posé ici, qui n'a pas bougée depuis le jour de sa mort. J'ai mal, mal de me dire que plus jamais je pourrais le toucher, être dans ses bras où même sentir ses lèvres sur les miennes. Mais une chose est sur, je me suis promis de plus tomber amoureuse, pour plus savoir ce que c'est que de souffrir. La bague posée sur mon ventre, je viens donc à fermer les yeux et je revois cette journée toute ma vie. Nous voulions annoncer nos fiançailles à son meilleur ami, qui plus est, mon frère et j'ai traversée sans regarder j'étais tellement joyeuse, heureuse, si libre d'aimer que j'ai pas vue qu'une voiture arrivée en face, si j'avais regarder il m'aurait pas sauvé et aujourd'hui il serait toujours envie. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi il m'a sauvé, pourquoi il a voulu faire ça alors qu'il savait très bien qu'il y resterait. Vivre sans lui, c'est comme vivre avec l'espoir que chaque jour je meurs à mon tour. J'ai essayée de provoquer des accidents des centaines de fois, mais rien, je n'ai jamais réussis à mourir. Pour l'instant je dirais...J'ouvre à nouveau les yeux et quelques larmes roulent le long de mes joues, je les essuie rapidement, voilà ce que je cache mais personne ne le verra plus jamais.

Chapitre 2: La descente aux enfers!

Un trou béant dans ma poitrine! Vous ne savez pas ce que c'est, c'est lorsque la souffrance prend une place importante dans votre cœur tellement que vous ne savez plus vraiment ce que vous ressentez. Avant lorsque j'étais jeune, j'avais cette faculté à écrire sur des bouts de papiers des poèmes, même des chansons parfois. Aujourd'hui c'est la feuille blanche! Plus rien ne sort, plus rien ne s'écrit! Alors que je suis allongée sur mon lit je retrouve plusieurs lettres que mon frère m'a écrit, il a tenté de garder le contact, de pouvoir me retrouver parce qu'il avait toujours cette envie de me protéger mais c'est trop tard. Ces lettres me donnent des frissons sur tout le corps, il était la personne la plus importante à mes yeux mais je ne le mérite pas, je le mérite plus alors je devais couper les ponts pour qu'il vive heureux. Toutes les personnes que j'approche finisse soit par souffrir, soit par mourir donc je ne suis pas sure que je sois vraiment quelqu'un de fréquentable. Je relis encore et encore ses lettres sans ne savoir quoi en penser.
Quelques années plus tôt, on devait annoncer ces fameuses fiançailles à mon frère et son meilleur ami pour lui, j'ai connu l'homme que j'ai aimais et que j'aimerais toujours grâce à lui il venait souvent à la maison et on a finit par tomber amoureux l'un de l'autre. Mon frère n'y a jamais vu une quelconque objection à cette relation, ils nous voulait heureux tous les deux. Finalement en y repensant je crois qu'il aurait du, ce jour où je l'ai vue allongée par terre, plein de sang partout, je ne voulais pas le laisser, je ne voulais pas qu'il parte loin de moi. Je suis restée toute la journée assise par terre sur le trottoir, ayant tout lâchée y compris mon sac. Je vois l'ambulance arrivée et mettre son corps inerte dans cette enveloppe noir, j'ai envie de leur crier de le laisser, que je ne veux pas qu'il s'en aille mais c'est trop tard, il est mort en me sauvant. En revenant quelques peu à moi lorsque je vois la nuit tombée. Je prends mon portable et voit plus de dix appels de mon frère, comment je vais lui annoncer ça moi hein? Je me relèves doucement alors que mon maquillage a coulée le long de mes joues, je me diriges vers l'appartement. Une fois devant, je frappes à sa porte et attend qu'il vienne m'ouvrir. Je tombe sur mon frère avec un sourire mais son sourire s'efface rapidement lorsqu'il me voit, il me laisse entrer en fermant la porte je tremble de partout et les seules mots qui arrivent à sortir de ma bouche sont: « Je...je...je suis...suis désolé! ». Je m'écroule par terre quelques secondes plus tard, mes forces sont partit je n'ai plus rien, plus envie de rien. Mon frère vient s'asseoir devant moi et reste des heures entières à mes côtés avant que je viennes lui expliquer qu'il est mort en me sauvant, les larmes s'accumulent au bord des yeux, une boule au ventre se forme tellement j'ai mal, mal de savoir que tout ça c'est de ma faute. Si j'avais regardée à côté, j'aurais vue cette voiture et on aurait était en vie tous les deux, mon frère aperçoit ma bague de fiançailles et je le regarde: « C'est ça qu'on voulait t'annoncer...on venait de se fiancer...j'attire que des ennuis...il vaut mieux t'éloigner de moi » Ce fut mes dernières paroles adressé à mon frère, je me lèves et pars de son appartement en fermant la porte derrière moi. Je ne remis plus jamais les pieds dans son appartement par la suite, j'avais tuée son meilleur ami en même temps que de tuer l'homme que j'aimais, je ne méritais absolument pas son aide et encore moins sa compassion et son soutien.
À l'heure d'aujourd'hui, je ne sais pas vraiment ce qu'il est devenue, ça fait trois ans que je n'ai plus de nouvelles, enfin que je ne l'ai pas vue parce que j'ai pas cherchée, ses appels, ses lettres je les ai bien vue mais je ne voulais pas décrocher ni encore moins lui répondre à ses lettres. À la suite de sa mort, je suis tombée en dépression et maintenant je suis tombée dans la drogue. Voilà ce qui me permets de tenir, ce qui essaye de me faire tenir dans ce monde de brute et de cruauté. Je veux oublier l'amour, ce que c'est d'aimer parce que c'est vraiment une idiotie pure et simple. Alors je me drogue, qui dis mieux?...

Chapitre 3: Vivre ou mourir?

J'ai à présent dix neuf ans, je ne fais plus du tout d'études et lorsqu'il a fallut trouver un appartement il fallait un travail alors j'ai arrêtée mes études. Je m'étais lancée dans un bac L mais je ne serais jamais arrivée jusqu'au bout, je suis à présent serveuse, assez d'argent pour me payer ma drogue et assumer ce que je dois payer. Toutes les semaines, lorsque je vais au travail je regarde pas et je traverse sans regarder mais pas un ne m'écrase, pas un n'arrive à ne pas s'arrêter. Je trouve ça dégoutant, j'essaye de tout faire pour mourir et je n'y arrive pas, et le jour où je n'ai pas su regarder c'est arrivée. Lorsque je suis sous l'effet de la drogue, je suis bien consciente que c'est une autre part de moi qui prend place, je suis à l'opposée de la fille que j'étais avant. J'ai d'ailleurs perdu pas mal de mes amis, en même temps je préfère qu'on ne m'approche pas de trop prêt aux risques que les gens meurent encore une fois. Un jour j'ai reçu sur mon portable: « j'espère que les amours ça va, à bientôt bisous ». J'ai cru mourir ce jour là, comment on pourrait me demander de retomber amoureuse alors que l'homme que j'aime n'est plus là, je ne me cache pas que je couches avec plus d'un mec, je suis pour les relations d'un soir maintenant mais plus jamais je ne serais aimer un autre homme. D'ailleurs je ne veux plus savoir ce que ce mot représente, c'est trop dur à vivre. Ce soir je travaille, mais avant ça j'ai besoin de ma dose, de mon poison qui me permet de me lever et de marcher un pied devant l'autre sans m'écrouler par terre. Assise sur mon canapé devant la télé, j'attrape mon sachet de poudre et m'enfile un rail de coke, et lorsque je suis sous l'effet de la drogue je souris. Une chose que je ne fais pas en temps normal, alors lorsque vous voulez prendre des photos de moi en train de sourire prenez les pendant que je suis sous l'effet de la drogue sinon vous n'aurez jamais de photo souriante je peux vous l'assurer. C'est ça ma vie, ma vie se résume au travail à la drogue et au sexe, rien d'autre! Alors peut être que ça ne plait pas mais c'est comme ça, j'ai honte de ce que je suis devenue, de la fille que je représente et je ne veux pas rencontrer un jour mon frère pas dans l'état où je suis devenue. Parfois, tellement je suis droguée que j'en arrives à me mutiler pour ressentir une douleur pour « rire », voilà ce que je suis devenue aujourd'hui une fille droguée qui ne ressemble plus à rien. On ne se rend pas compte à quel point un événement peut changer toute une vie, je viens de vous le montrez! Si vous n'êtes pas encore satisfait, passez votre chemin!