Toi tu es le problème. J'ai mit du temps à te reconnaitre car je ne t'ai croisé qu'une ou deux fois dans le quartier où tu travaille. Il s'avère que l'un de tes clients des plus régulier est aussi l'un de mes employeurs. Lorsqu'il m'a embauché pour la première fois, je l'ai traité comme une cible pour savoir à qui j'avais à faire. Et c'est là que l'on s'est rencontrées pour la première fois, j'ai voulu te soutirer un peu d'informations à son sujet mais secret professionnels oblige, tu n'as rien voulu me révéler. Une vrai tête de mule malgré mes airs assassins... Tu serais restée une prostitué insignifiante parmi tant d'autres si tu n'avais pas mit les pieds au Friendship. Au début, j'ai de suite voulu t'éliminer mais je ne suis pas certaine que toi tu m'aie reconnu, et je ne pense pas non plus que tu sois au courant de mon double passeport. Pourtant, il y a un risque, car tu connais Roxy ainsi que Roxane, et même si tu es un sacré numéro qui me fascine, ce ne serait pas prudent de te laisser comme ça. Par chance, tu es devenue une habituée du bar depuis quelques temps, alors j'essaie d'en savoir un peu plus sur ton compte pour savoir s'il faut vraiment que je te fasse taire ou si tu n'es pas une menace. Du moins c'était mon but premier, mais ta façon de voir les choses me sidère complètement. Je n'arrive pas à savoir si tu es totalement inconsciente ou si tu caches merveilleusement bien ton jeu, et malgré moi, la curiosité à prit le dessus sur mes doutes de tueur à gage.

Je rentrai chez moi après un l'exécution d'un contrat plutôt coriace lorsque je t'ai croisé. Tu étais là sous la pluie à des heures indus, pauvre petite camée qui essayait de garder la face devant deux pauvres types complètement bourrés qui te cherchaient des noises. Je me suis arrêtée et j'ai fixé la scène le regard vide, mais épuisée je n'ai rien tenté. Jusqu'à ce que je croise ton regard, tu continuais d'insulter les deux hommes mais en en même temps, tu me suppliais presque de t'aider aux travers de tes yeux défoncés par la drogue. Ils me répugnaient et tu me faisais pitié, alors je t'ai débarrassée de ses deux enfoirés et je t'ai accueillie chez moi pour la nuit. Tu ne te souviens pas vraiment comment est-ce que l'on s'est rencontrées, mais tu sais que je suis froide et dangereuse, tu sais que mon travail est de donner la mort. Pour qui et dans quelles conditions tu l'ignore mais, ce que tu sais en revanche c'est que derrière mon antipathie, je suis à ton écoute et je t'offre sans broncher mon toit pour une ou deux nuits lorsque tu ne sais pas où dormir. Entre nous c'est bizarre, je suis comme une grande sœur mais je reste distante et froide. Tu ne sais pas ce que je fais de mes journées, et je ne sais pas non plus ce que tu fais des tiennes. Le silence est d'or avec moi, tu sais que j'ai horreur d'être dérangée, et pourtant, je t'apporte une sorte d'attention et de réconfort lorsque tu es avec ou chez moi, car tu sais qu'il ne t'arrivera "jamais" rien en ma présence. Il y a même des fois où je te donne un peu de tunes en faisant comme si c'était que de la pitié, mais au fond, j'aimerai que tu t'en sortes. Et même si je ne le montre pas et que je ne parle jamais de moi, tu es ma petite protégée désormais et je ne 'abandonnerai pas.

Tu n'es qu'une simple stripteaseuse que j'ai rencontré lors d'un de mes contrats, ce qui équivaut à dire que tu n'es rien. Pourtant ce n'est pas le cas, car lorsque tu as cru que j'étais une cliente potentielle, j'ai bêtement accepté de te faire la conversation je ne sais pourquoi. En fait, je crois que ton côté franche ma tendrement amusée. Mais derrière cette carapace odieuse de fille de la rue, je crois qu'il y a un fond de souffrance et de gentillesse en toi, et c'est pour cela que je t'ai accordé mon attention. Habituellement, je ne m'attarde pas sur les filles comme toi car elles me font plus pitié qu'autre chose, mais tu as su te différencier à mes yeux, et dans cette boite ce soir là, tu m'as laissé un très bonne impression. Au lieu de te jeter sur moi comme une chienne en chaleur, tu t'es montré maline et douce, alors j'ai apprécié ta prestation pour me ''séduire''. Malheureusement j'étais sur un contrat donc nous n'avons pas pu parler très longtemps, mais par la suite, j'ai tenu à revenir te voir, histoire de savoir comment tu allais et de comprendre ce que tu vivais. Je ne sais pas pourquoi tu m'intrigue autant, mais ta compagnie est fort sympathique alors je ne m'en plains guère et j'ai même plutôt tendance à être alaise avec toi. Tu ne sais pas qui je suis, mais tu sais que si tu as besoin de parler, je suis là tout simplement. Curiosité ou pas, nous avons un bon feeling toutes les deux alors pourquoi ne pas en profiter.

" L'amour est la seule passion qui se paye d'une monnaie qu'elle fabrique elle-même. Stendhal Dans d'autres circonstances, je ne t'aurais même pas remarqué, ou pire, j'aurais eu pitié de ta naïveté si stupide à mes yeux. Et pourtant, le jour où nous nous sommes parlés pour la première fois, l'impression que tu m'as laissé ne m'a plus jamais quitté. Ton regard, ta voix, ton attention, ta galanterie et bien sûr, ta sincérité... Je n'ai d'ailleurs toujours pas compris pourquoi tu avais tenu à prendre mon parti ce matin là. Et en même temps, sans cette brute imbécile nous ne nous serions sans doute jamais adressé plus qu'un "Bonjour" et un "Merci". Les frissons que tu m'as laissé me parurent si étrange que je ne pourrais les oublier. Par la suite nous nous sommes revus, encore et encore, un peu partout dans cette grande ville assourdit par le bruit des balles fusant dans l'air. Le courant est curieusement bien passé entre nous malgré nos professions, car je savais que je pouvais te faire confiance. Mais aujourd'hui où en sommes-nous ? J'ai envie de t'appeler "mon Amour" mais j'ignore si ce que je ressens correspond réellement à ce sentiment. Est-ce ça tomber amoureux ? Ne plus pouvoir s'en séparer, accaparé par sa pensé et par l'envie de se blottir dans ses bras... Tu es quelqu'un de si bien, et moi je suis tueur à gage ! J'ignore si tu m'aimes, j'ignore si je t'aime, alors que nos liens se resserrent de jour en jour et que tu ignore qui je suis réellement. Je me sens si vulnérable et idiote de penser à ces choses là, car il est évident que ça ne marchera pas. Et pourtant, tu m'obsède.

Tu es l'être que je déteste le plus par moment. Me donner rendez-vous pour tuer un écureuil, franchement! Tu es l'être le plus infernal que je connaisse, et je ne sais même pas comment tu as trouvé mon numéro. Sûrement par le bouche à oreilles, car je sais que tu peux te montrer très persuasif lorsqu'il s'agit de satisfaire ton patron. Tu es le second de l'un de mes clients des plus régulier, j'ai donc souvent à faire à toi. C'est ainsi que j'ai prit goût à tes bêtises et que tu as eu vite fait d'apprendre à jouer avec mes nerfs. Dans notre métier, celui qui garde le plus longtemps le secret de sa "vie d'à côté" est souvent le meilleur manipulateur, mais malgré mes efforts, tu as eu vite fait de deviner qui j'étais le jour : une simple serveuse caractérielle et aimante. Voilà une excellente raison qui te pousse à me narguer lorsque je fais la tête à ton visage si mignon.Tu m'as promis de garder le secret à une seule condition, que je cède tes avances. Tu es bien le seul qui connait ma double vie, alors j'ai accepté ce compromis (de plus, tu es loin de me laisser indifférente mais je ne te l'avouerai jamais bien évidemment!). Malheureusement pour moi, tu es charmeur et presque trop attentionné sous l'oreiller alors j'ai eu vite fait de te succomber une ou deux fois de plus que prévu. Mais malgré nos relations professionnelles et nos petits écarts au lit, je t'avoue que tu serais presque devenu un ami de confiance car même si tu ne veux pas l'admettre, tu es adorablement agaçant lorsque l'on t’amadoue un tant soit peu...

Notre rencontre fut totalement banale. Lors d'une fin de soirée un peu trop arrosée pour toi, je me dévouai gentiment pour te raccompagner chez toi après la fermeture du bar. Avec tant d'alcool dans le sang, tu n'aurais même pas pu retrouver ta voiture ! Tu es un client plutôt régulier, toujours à faire la fête, d'une nature plutôt sociable, aussi ta compagnie semble agréable. Mais pour dire vrai, je ne t'ai jamais porté une réelle attention. Sauf ce fameux soir, tu avais l'air complètement déprimé. C'était une première ! J’eus un peu pitié de toi à vrai dire, et vu que je n'avais pas de contrat cette nuit, je décidai de faire une bonne action pour une fois. Il sa verra pourtant que même bourré tu étais plutôt drôle. Honteux de cette fameuse soirée, tu as vite voulu me revoir pour dissoudre quelques malentendus qui auraient pu se produire car tu ne te souvenais plus de rien. Par la suite, je me suis amusée à te taquiner un peu mais très vite, une petite amitié s'est installée gaiement. Malheureusement, même si je t’apprécie beaucoup, je n'ai pas la conscience tranquille, car pour le tueur à gage que je suis, tu es une poule aux yeux d'or et un laisser-passer dans le monde des affaires. Je t'ai piqué quelques uns de tes contacts dans ton dos il faut l'avouer, mais pas sans remords. La seule peur qui me ronge désormais, c'est que tu deviens un ami fidèle mais que comme l'homme de ma vie, tu ignore qui je suis réellement...