« This is my past ... »

Je suis sans doute le plus normal dans cette famille. A l'heure actuelle, je me demande comment j'ai pu survivre à cette famille de dingue? Sans vraiment vouloir jeter la pierre sur ma situation familiale, je vous laisse le temps et l'enthousiasme de lire l'histoire de ma vie. En effet, je suis né dans une petite ville de l'Angleterre près de la capitale. Mon père était un riche avocat, disons bien dans sa peau et fier de ces talents d'enjôleur. Ma mère quand à elle, n'effectuait pas un travail pour le moins gratifiant. Striptease à ces heures perdues, elle tomba par enchantement sur mon père lors d'un de ces jours de congés. Je me suis jamais demander si mon père effectuait de façon permanente des rondes dans les boîtes de striptease, en tout les cas le coup de foudre se mit en place entre elle et lui. La magie de l'amour à opéré de façon exemplaire. Deux jumeaux en guise d'amour éternel. Si c'est pas beau tout cela? Enfin, dans mon point vu actuel, je suis toujours en train de me demander comment un brillant avocat, et une striptease ont peu tomber amoureux, et se marier avec conviction et amour. Vous savez, même si je reste pour le moins un enfant, les contes de fées n'existe pas, encore moins celle de la pauvre femme et celui de l'homme riche beau à en défaillir. C'est pathétique, et pure folie.
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Je soufflais sagement dans cette cigarette qui puait la mort. Je mettais même pas rendu compte à quel point mon geste était dramatique. En me posant aucune question, j'écrasais machinalement ma clope sur le cendrier. Je ne saurais vous dire ce qui m'avait pris d'inhaler cette fumée toxique. J'étais épuisé. Mes parents étaient au bord du gouffre malgré leur joie incessante de vivre. Quand à moi j'avais mal. Tellement mal de voir ma sœur se détruire, que je n'en dormais plus la nuit. Elle s'était mise en tête de droguer jusqu'à mort sans suive. Idéal n'est-ce pas? Le docteur des urgences avait appelé très tôt dans la matinée, afin de nous annoncer la fâcheuse nouvelle. Terrible situation. Mon père avait cependant plongé dans l'alcool récemment, quand à ma mère c'était une déprime peu passagère. Et moi, j'avais osé toucher à ce satané paquet de clope! J'aurais tellement voulu attraper ce type qui l'avait mise dans cette situation. Mais je n'aurais jamais pu aller plus loin. C'était au bout de mes forces. L'étrangler, ou même le battre à mort, n'était pas du tout mon style. Tout ce que je voulais, c'était qu'elle guérisse et que ma famille redevienne, cette famille folle et heureuse de vivre. Sur un dernier souffle, j'entamais une autre cigarette sans même réfléchir à ce geste démesuré.
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La vie à reprit son court tranquillement. Disons que certains changement sont apparus soudainement. Mon père à perdu son habitude d'alcoolique psychotique. Il s'est aventuré vers la passion de collectionner les timbres. Après tout c'est choix noble, mais tellement ringard. Quand à ma mère, sa dépression c'est dissipée doucement depuis que ma sœur c'est vouée à une autre passion, les sciences occultes. Bien évidemment, je préfère qu'elle se focalise sur ce genre de loisir débile, que d'être mourante sur un lit d'hôpital pour consommation de drogue. Je suis encore le seul normal dans cette famille. Je collectionne rien, je passe mon temps à sourire bêtement, à suivre mon digne chemin. Je suis constamment mis à l'épreuve avec une famille comme la mienne, mais j'assume entièrement. Jusqu'au jour, ou j'ai réellement eus l'audace de prendre sur moi et d'annoncer mon indépendance. Je manquais cruellement de confiance en moi. Je ne supportais plus les parties de Poker de mon père avec des partenaires disons pour le moins suspect. L'odeur étrange qui se dégageait de la chambre de ma sœur lorsqu'elle faisait ses exorcismes, ainsi que le regard illuminé de ma mère. Mais mon Dieu! Étais-je le seul être humain normal dans cette famille? Difficile de répondre non. A l'heure d'aujourd'hui, mes parents sont toujours un peu dérangés, mais ils essayent au mieux de garder une vie assez banale. Il paraîtrait même que les voisins ont portés plainte. Quand à ma sœur, elle c'est rendue compte par elle même que ces fréquentations, ainsi que la dose mortel de drogue lui avait abîmer les neurones. Mieux vaut tard que jamais. Malgré cette distance soudaine, et ces passions étranges, elle me supplia par dessus tout de l'emmener avec elle à Chicago. J'aurais souhaité tout le bonheur du monde pour l'échanger afin qu'elle vienne, mais c'était fort impossible. J'avais besoin de mon indépendance, d'oublier les soucis quotidiens que cette famille m'avait donné, et je n'arrivais nullement à oublier l'image de ma sœur mourante à l'hôpital.
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Aujourd'hui, je suis seul, rongé par le remord. Je survis grâce à ma paie d'infirmier. Ma joie se faufile à travers les enfants que je soigne. Mais lorsque je rentre dans mon appartement minable le soir je suis seul. Tellement seul, que je recommence à fumer. Les journées sont longues et ennuyantes à en crever. Je constate alors que le monde est pollué de personne immondes, et que malheureusement en devant l'homme le plus influant sur terre, cela ne changerait rien. Dans ma solitude extrême, je met alors à potasser des questions philosophiques et invraisemblables qui non aucun sens. Mais alors suis-je fou finalement, ou bien un être humain complètement raté?