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 Anastazie Isobel - Raise your Glass... The queen is there

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MessageSujet: Anastazie Isobel - Raise your Glass... The queen is there   Anastazie Isobel - Raise your Glass... The queen is there Icon_minitimeSam 19 Fév 2011 - 15:41

Anastazie Isobel HurthFeets

Abandonnez tous vos sens aux plaisir, qu'il soit le seul dieu de votre existence.



Date & Lieu de naissance : Je suis née dans la belle ville de Chicago un 30 Mars 1992. Cela aurait dû être une belle journée. Mais en fait c'était une journée affreuse, que ça soit pour ma mère ou bien même pour moi. Je ne fête jamais mon anniversaire, je hais ce jour, tout simplement.
Métier : Tu sais, mon métier, il est peu courant, surtout dans ton vocabulaire, j'en suis sûre et certaine... Mais tu sais, si jamais tu te sens seul et désespéré, il te suffit de venir me voir et je saurais t'occuper et te satisfaire au plus haut point. Quelques mouvements de langues par ci par là, un petit coup de reins, des gémissements... Péripatéticienne pour te servir ... en clair prostituée... !
Groupe : Je suis ce que l'on appelle, une personne dépendante. Pas de bol hein ? Pourtant je n'aime en aucun cas le sexe O.o
Statut familiale : Alors si tu veux tout savoir, je suis une célibataire endurci. Je n'ai jamais eu de boys friends... Pas le temps, pas l'envie, je déteste et je vou une profonde haine chez les hommes, mais cependant j'ai ce que l'on appel un amour refoulé. Tu vois pas ce que c'est ? en clair j'aime un mec sans m'en rendre réellement compte... Le jour viendra ou je m'en rendrais compte... Tu sais, pour l'instant mon coeur il s'emballe juste quand je le vois, il est beau, parfait. Mais faut que je réalise c'est tout... Me stresse pas copain.
Statut sociale : Fut un temps, minime soit-il ou je n'avais aucun souci d'argent. La vie était belle, même si on ne faisait pas d'excès avec ma mère. Puis la maladie est arrivé et nous a tout volé. Elle m'a tout volé, ma vie, mon innocence, ma vision de la vie, l'argent, et ma mère... Aujourd'hui j'ai d'énorme dettes à combler et même en faisant le tapin... Je n'arrive pas a m'en sortir...


Who I am ?
How I am ?

J’ai un caractère bien spécifique, on ne peut pas dire que je sois schizophrène, mais c’est limite cela. Je suis totalement méconnaissable lorsque je suis par exemple au boulot. J’ai toujours été une petite fille normale, plutôt calme, silencieuse, qui ne se faisait pas remarquer. Non, j’avais bien d’autre chose à foutre que de me faire remarquer… En général, j’attirais plutôt les gens, je souriais franchement, j’aimais sourire, j’étais de nature gentille et ce que j’aimais par-dessus tout c’était rire, oui rire, être rigolote et ne pas me prendre la tête. J’aimais m’amuser avec les autres gens de la classe, j’aimais juste passer de bons moments et pourtant j’étais tout de même de nature solitaire. Je n’avais pas tant d’amis que cela, je ne faisais pas confiance aux gens, c’était ainsi. Il m’arrivait parfois de m’énerver mais rien de bien méchant. J’étais toujours prête à aider les autres. A l’hôpital j’aidais toujours les personnes âgés, j’étais toujours entrain d’aider, de faire quelque chose pour les autres, j’avais ce côté maternelle en moi, peut être parce que depuis mon plus jeune âge j’ai dû m’occuper de ma mère ? Je n’en savais trop rien… mais j’étais ainsi. Par contre une fois au boulot, j’étais totalement méconnaissable. J’étais de nature très franche, bien que je l’aie toujours été, mais dans le métier que j’exerce, il était obligatoire de devoir être franche et strict. Je n’avais pas réellement le choix. Je disais le fond de ma pensée, parfois en regardant franchement la personne sans baisser le regard. J’étais impulsive, oui, colérique même… Je ne supportais pas l’idée qu’un client puisse me faire chier ou me contredire. Chiante, peut être ouais, j’étais chiante avec les gens, surtout ce avec qui je bosse. J’avais ce côté dominant qui ressortais fortement quand j’étais au travail. Je ne supportais pas que l’on me domine, je voulais contrôler les choses, absolument tout et je ne voulais en aucun cas faire des choses ou l’homme pouvait dominer. Froide, j’étais froide et distante, même si parfois je devais prendre sur moi pour ne pas l’être, je ne supportais pas de faire copine avec les clients. J’étais tout aussi distante. La seule personne avec qui je pouvais être a peut près correct c’était Heath. Lui, bizarrement, il me rendait moins froide, moins… Distante, comme si quelque chose me lié à lui. Parfois, je pouvais me montrer tout aussi orgueilleuse mais fonceuse. Je n’étais pas du genre à me décourager si vite, c’est peut être pour cela que je suis finalement devenu une prostituée car je n’aie jamais baissé les bras…
Mon corps a toujours était beau. Suivant ma mère. Fin, mince, bien dessiné, j’avais une taille fine et souple. De toute façon je n’avais pas le choix, je me devais d’être souple. Un mètre soixante dix, je faisais une assez bonne taille pour une fille. Je n’avais pas une poitrine des plus énormes, un petit B qui me suffisait du moins pour l’instant, de quoi satisfaire les clients. Mes jambes étaient fine et légèrement musclé, sans plus, je ne faisais pas de sport, hormis celui de chambre, mais il m’arrivait de faire du vélo pour me les muscler afin d’être opérationnel lors de mon boulot. Mon visage lui était fin, un menton bien dessinait, des petites pommettes, j’avais un nez extrêmement fin. Mes yeux en amande, était eux de couleur vert bleuté. Tout dépendait du soleil et de mon humeur. Ils devenaient plus vert quand j’étais énervé et virant lentement au bleu quand j’étais normal, et heureuse. Mes cheveux avant tendance à bouclé légèrement, faisant de grande boucle dans mes cheveux. De couleurs châtains, ils avaient tendance à viré au roux surtout avec le soleil. Pour amplifier le tout j’aimais me faire des couleurs brune virant au rougeâtre sous les rayons de soleil. Ma voix était douce, féminine et légèrement grave suivant le ton que je prenais. Je n’avais pratiquement aucune cicatrice hormis une bien visible mais qui s’estompé au fil du temps. Une balafre entre mes deux seins. S’allongeant sur huit bons centimètres, un trait fin et discret. L’opération que j’avais dû subir à ma naissance.

Baylee
Age : 21 ans pour mon plus grand malheur et bientôt vingt deux, pitié au secours je vieilliiiiiiiiiiiis trop vite *pars se pendre*
Avatar : Kristen Stewart la magnifique. Si tu n'as pas vu son dernier films "Welcome to The Rileys" bordel de cul je te conseil d'y aller *-* il en vaut le détour et ça m'a fait encore plus aimé K.Stew (a)
Pays : France *vérifie* Ouais française, je vis en France un peu partout. Un coup chez mes parents un coup chez mes beaux parents... Quoi jte raconte ma vie ET ALORS ? Je fais ce que je veux d'abord, NAH
Crédits des créations utilisées :
Comment as-tu connu le forum ? Drôle de question... Au détour d'une conversation.
Qu'en penses-tu ? Suggestions ? Moi je le trouve PLUS que parfait... Ce forum déchire d ela cacahuète ! Ose dire le contraire... Et je te bombarde de bombe lacrymogène O.o
Code du règlement : Le code ? Quel code ? Moi je suis privilégié (a) je sors avec le fondateur *s'étouffe & meurs*
Mot de la fin :Ouais... Touche pas mon Ma(e)c




Dernière édition par A. Isobel HurthFeets le Jeu 18 Aoû 2011 - 14:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Anastazie Isobel - Raise your Glass... The queen is there   Anastazie Isobel - Raise your Glass... The queen is there Icon_minitimeSam 19 Fév 2011 - 15:42

This is my past



Je n’ai jamais vraiment réfléchit à ce que pourrait devenir ma vie. A quoi bon ? Quand on est jeune on se dit tout le temps qu’on a le temps qu’on n’a pas besoin de penser à cela. On repousse toujours cette éventualité, sans se dire qu’un jour notre vie, alors paradis devient un vrai enfer. Un gouffre sans fin dans lequel on s’adonne et surtout auquel on ne pourra jamais sortir. Si je regrette ma vie ? Non, même pas. Je ne peux pas, je n’y arrive pas, se serait en vouloir a des personnes qui me sont chères. Je ne suis pas le genre de fille à montrer ses émotions, loin de là, avec le temps, on apprend à contrôler ses larmes, on apprend à se renforcer. On n’a pas le choix. C’est ça ou mourir. Je préfère encore vivre Au fond de moi, je sais que je suis morte… Depuis trop longtemps. C’est vide, totalement vide a l’intérieure, je souris, je marche, j’avance mais, c’est un automatisme. Je ne réfléchis même plus, je fais ce que l’on me demande. Mais vient un moment, ou on sature, ou on cherche la sortie de ce gouffre. Et on s’aperçoit qu’en fait, même si on veut en sortir, on ne peut plus, même si on a la chance d’y sortir. Pourquoi ? Car il y a toujours cette personne qui vous en empêche sans qu’elle ne le sache. Cette personne qui devient, bizarrement le centre de gravité de votre vie.

La chambre était blanche, d’une pâleur extrême, éclairait par la grande bais vitrée, une femme se tenait debout regardant alors le ciel magnifiquement bleu. Les bras croisaient, elle se mordait l’intérieure des joues pour ne pas pleurer. Elle ne voulait pas flancher devant son fils de sept ans qui dormait paisiblement dans son lit à elle. Les jambes tremblantes elle reprit son téléphone, composant ce numéro qu’elle connaissait plus que par cœur. Une sonnerie, deux sonneries, elle savait qu’il ne décrocherait pas. Cela faisait trois jours qu’elle n’avait pas de nouvelles. Sa chevelure brune ondulant sur ses épaules, sa peau laiteuse, elle était tendue et extrêmement fatigué. « Ecoute Shanae, tu ne peux plus m’appeler ! » La voix de son petit ami retentit dans le téléphone. Son cœur battant la chamade, elle dû se tenir à son moniteur, celui qui l’alimentait, celle-ci ne pouvant plus trop manger. « Alex… Tu ne peux pas me faire ça ! Nous faire ça ! Pense à ton fils ! Pense à notre second enfant que je porte ! » Dit-elle d’une voix lasse, tout en se frottant le visage. « Non, je ne veux pas ! Shanae, je ne t’aime plus ! Je ne voulais pas de cet enfant ! TU as décidé de le garder sans mon accord ! je ne peux pas rester, désolé. » Choquée mais aussi peiné elle posa sa main sur son ventre pour caresser son enfant de huit mois encore dans son ventre. « Mais c’est ton sang, ta chair… Comment peux-tu dire cela ? Pense à Shadow, pense un peu à lui ! Il n’a que sept ans bon dieu ! Qu’est ce que je vais lui dire hein ? Que son père l’a abandonné a cause de sa sœur ? Tu ne peux pas faire ça ! » Dit-elle cette fois d’une voix menaçante. Elle était en faite a deux doigts de pleurer. Mais elle ne ferait pas cet honneur à Alex, pas en étant au téléphone avec lui. Il en était hors de question. « Je te laisserais de l’argent, tu ne manqueras de rien, tu trouveras un autre mec apte à t’occuper d’eux. » souffla-t-il d’une petite voix. Se mordant la langue elle soupira longuement. « Je voulais avorter pour Shadow … tu m’en as empêché ! J’étais jeune ! Tu m’as dit qu’on pouvait surmontais ça ! On la fait ! Aujourd’hui tu es avocat, merde Alex je t’aime, je n’ai que vingt deux ans ! Je n’ai même pas fait d’étude, et toi là tu me Largues ? J’ai foutue ma vie en l’air car, tu as voulu le garder ! Et voilà comment tu m’en remercier ? Génial, super, tu n’es qu’un égoïste ! Un putain de bâtard ! J’en veux pas de ton argent, plutôt crever que de toucher un centimes de ta fortune de merde ! » Dit-elle en raccrochant sous les nerfs. Posant le téléphone sur la table elle se tourna pour voir son fils assit sur le lit la regardant sans rien dire. « Sha, mon amour, désolée de t’avoir réveillé » murmura-t-elle en s’approchant de lui pour le prendre dans ses bras. Son corps tremblant, elle posa sa main sur son ventre en gémissant fortement. Sans plus attendre, elle appuya sur le bouton d’urgence, sachant que c’était enfin le bon moment. « Maman, maman, tu as quoi ? » demanda le petit garçon. « Je vais accoucher, appel ton père, dit lui de rester d’accord ? Toi il t’écoutera surement… » Souffla-t-elle quand les infirmières arrivèrent pour la préparer à l’accouchement.

« Papa ? Je veux partir avec toi. Maman elle ne m’aime pas, elle est partie pour chercher Anastazie. » Marmonna l’enfant au téléphone. Sans plus attendre, son père vint alors le chercher à l’hôpital. Shanae, était dans la salle d’accouchement, hurlant de douleur, elle essayait de mettre au monde sa fille. Pleurant, elle essayait d’évacuer comme elle pouvait la douleur de son cœur. Sauf que ce genre de douleur, ça ne s’enlève pas aussi rapidement, voir jamais… Le cri de sa fille dans la salle la fit sourire franchement. Elle était tout a coup heureuse, elle venait enfin de mettre au monde sa petite fille qu’elle aimait déjà fortement. Oui, sa fille chérie était enfin là. Ce petit bout de chou qu’elle attendait depuis si longtemps. La cherchant du regard, elle vit que quelque chose n’allait pas. Les médecins entraient dans la salle prenant le bébé avec eux. Paniquée, son cœur se mettant à battre encore plus fort elle chercha une infirmière du regard. « Que se passe-t-il ? Ou amènent-ils ma fille ? » Hurla-t-elle en voulant se lever. L’infirmière s’approcha d’elle pour lui tenir la main et surtout l’empêcher de se lever. « Votre fille… Fait une hémorragie interne, rien de grave, ça arrive de temps en temps, vous pourrez la voir ce soir. » Souffla l’infirmière essayant de cacher le fait que sa fille pouvait mourir. Horrifiée, elle éclata en sanglot, elle voulait sa fille, elle voulait sa petite poupée. « Mon fils, puis-je voir mon fils ? » Demanda-t-elle alors. L’infirmière la regardant tout en haussant un sourcil. « Madame, votre conjoint est venu prendre votre fils pendant votre accouchement » Figée, elle comprit alors qu’Alex venait de prendre Shadow. Elle venait non seulement de perdre son petit ami, mais, aussi son fils. Sans plus attendre, Shanae tomba dans les pommes, se laissant aller dans les méandres du néant.





La vie est dure, compliquée, immonde, la mort est paisible, facile… Parfois j’en rêvais, qui ne rêvait pas de mourir ? D’avoir ce courage qu’est de ce tuer ? Prendre une arme et se la mettre dans la bouche, classique, facile, sans douleur, on meurt sous le coup. Il faut moins d’une minute pour se vider de son sang, lorsqu’une artère est sévèrement touchée. Sentir le canon dans sa bouche, ce métal froid, la gâchette sous votre doigt, avoir cette puissance que de se tuer, avoir le pouvoir sur votre vie, qui ne rêverait pas de pouvoir dire stop ? D’avoir ce courage que personne n’a. Moi je ne l’avais pas, et je ne l’aurais surement jamais car mettre fin à ma vie serait horrible. Ma mère se serait battue pour moi, pour des prunes et je ne voulais pas de ça. Je savais que ce n’est pas ce qu’elle voudrait, même si ma vie jusqu’à présent était chaotique. Je n’étais pas la petite princesse que l’on gâte, non loin de là, j’étais la pauvre petite fille qui n’avait rien pour satisfaire ces envies et a vraie dire je préférais cela qu’être une sale bourgeoise qui pète plus haut que son cul. Non je préférais amplement ma vie même si elle était cruellement sale et horrible. Un trente mars de l’année mille neuf cent quatre vingt douze. Un petit ange est né. Un ange vous dîtes ? Non même pas vrai… Née prématurément, j’ai eu ce que l’on appelle un problème cardiaque, rien de bien méchant, c’est ce qui arrive quand l’on ne sort pas à terme. Opération d’urgence, ouverture du thorax, on m’a vite remis sur pieds. En couveuse pendant quelques jours et le tour était joué. Ma mère était tellement heureuse de me voir, de me toucher. Je ne me souviens pas de cette époque, mais le peu qu’elle m’en a dit suffisait à me montrer que j’étais absolument tout pour elle. Si seulement elle m’avait tout dit, si seulement elle m’avait dit la vérité et non un mensonge peut être, qu’aujourd’hui, je ne serais pas ce que je suis à présent. Mais là aussi je ne pouvais pas en vouloir à ma mère. Je ne pouvais pas me permettre de lui en vouloir. Ma vie était comme elle était je ne pouvais plus repenser au passé et me dire que tout cela aurait pu changer au tournant d’un de mes âges. Non, je vouais à ma mère un culte particulier et je ne supportais pas que l’on crache sur sa tombe. Non, ma mère était tout ce qu’il me restait même si elle n’était plus de ce monde. Petite, ma mère me mit dans une école privée. Très branché de Chicago, une école prestigieuse. A l’époque elle se saignait pas mal pour pouvoir m’y mettre pendant qu’elle faisait ses études. M’ayant eu assez jeune, elle avait décidé de reprendre ses études à mes trois ans. Je n’étais pas une gamine chiante, non loin de là, du coup elle pouvait faire ses études, je restais toujours dans mon coin a m’amuser toute seule, je n’avais pas besoin d’elle, peut être parce qu’au fond, j’étais fait pour être solitaire. J’étais fait pour passer ma vie toute seule. Petite je jouais a un peu de tout, surtout aux jeux des garçons. Petite voiture, tractopelle. Bref, j’avais des jeux de mecs et des jeux de filles, mais je m’en fichais, un jeu c’était un jeu après tout, on n’allait pas faire tout un plat pour débattre avec quoi je devais jouer et ce que je ne pouvais. A l’âge de quatre ans, ma mère fut déjà convoquée chez le directeur de l’école. Bagarre. Le pire dans tout ça c’est que ce n’était même pas pour moi que je m’étais battu mais pour défendre cette pauvre petite fille que les garçons embêté depuis bien trop longtemps. Lui tirant la jupe la lui levant pour voir sa culotte, bref un vrai calvaire et moi je regardais faire depuis bien trop longtemps pour me taire. J’étais donc aller voir le principal de la bande en lui disant d’arrêter, jusqu’à ce qu’il me touche. Ne jamais me toucher. Je ne supportais pas les câlins ou tout truc de ce genre. Je n’aimais pas que l’on me touche que l’on me porte de l’attention, ça me rendait hystérique, complètement folle. Mon poing était parti tout seul et nous nous étions battus. Je lui avais cassé sa dent. Ce n’est pas grave, une autre poussera… Ma mère avait été surprise que je me sois battu, moi la petite fille calme, silencieuse, introvertie qui ne faisait rien a la maison, qui ne parlait même pas. Ce fut à ce moment là qu’elle décidé d’être plus présente pour moi. Elle faisait de réel efforts, mais moi je men fichais, dès qu’elle me prenait dans ses bras je la repoussais en marmonnant que je n’aimais pas les contacts, j’étais petite et déjà chiante. Le fait que l’on me touche créait chez moi une sorte de révulsion. Je ne saurais expliquer pourquoi… Mais c’était ainsi. Ma vie n’avait rien de bien palpitant. Jusqu’au jour ou un malheur arriva un énorme malheur. Je me souviendrais toujours de ce jour, malgré mes six ans. Assise à l’arrière de la voiture, ma mère parlait au téléphone avec un client et je devais me taire ne pas faire de bruit, elle le précisait à chaque fois. Mais en fait, je ne parlais jamais pourquoi me le dire ? Le son de ma voix elle ne l’avait pas entendu tant que cela. Restant a l’arrière je jouais tranquillement avec ma poupée sans dire un seul mot jusqu’à ce que ce bruit et ce choc intense me surprenne. Un accident de la route, heureusement pour nous rien de bien grave. Je n’avais même pas pleuré. Je ne montrais jamais mes émotions. C’était quelque chose de surprenant pour une gamine de mon âge, mais j’étais ainsi, je n’étais pas insensible non, mais j’avais juste regardais ma mère m’inquiétant alors pour elle. Nous avions eu droit à tout. La police, le Samu, les pompiers, bref, de quoi réjouir une petite gosse comme moi. Rectification, les sirènes ne m’ont absolument rien fait. Une fois à l’hôpital on m’avait fait une série d’examen, puis j’étais resté dans le box attendant ma mère jusqu’à ce qu’elle revienne. Attendant les résultats, elle m’avait alors portait dans ses bras le temps d’aller au bureau du docteur. Assise sur ses genoux, la tête sur son épaule, je regardais le bureau tranquillement sans dire un mot, une enfant particulièrement sage. Ma mère était la seule personne avec qui je ne faisais pas de crise lorsqu’elle me prenait dans ses bras du moins quand j’étais petite. « Madame HurthFeets ! Bonjour, j’ai regardé vos radios et celle de votre fille… Hum, je pense que, nous devrions mettre la petite Anastazie avec une infirmière le temps que je vous parle… » Dit-il dans un sous entendu bien trop prononcer. Les bras de ma mère c’étaient resserré autour de mon petit corps frêle. « Non, c’est bon, elle reste ici ne vous inquiétez pas. » Avait-elle dit doucement. « Très bien, Madame, j’ai regardé vos radios et vos pets scans… Est-ce que vous fumez ? » J’avais relevé la tête surprise de la question du docteur, fumer, ma mère ne fumait pas, elle ne buvait que de l’eau même ! Et bizarrement j’étais sorti de mon mutisme comme pour protéger ma chair, ma mère, ma créatrice. « Ma maman, elle ne boit pas et elle ne fume pas ! C’est une très bonne maman ! » Avais-je dis d’une voix chantante, douce et enfantine. Le docteur s’était mi à rire nerveusement en levant le regard vers ma mère. « Madame, vos radios montre, des métastases dans vos poumons, de stades deux… » « Métastase ? Vous voulez dire… » « Un cancer oui. » Dit-il d’une toute petite voix. Un cancer ? A l’époque, je ne savais pas ce que c’était un cancer, je ne connaissais pas ce mot, à six ans quel gosse connaissait ce mot ? Aucun a part si ses parents ou lui-même en avait un… Non, en général a cet âge là, les enfants sont innocents, ils ne savent pas ce qui les attends dehors, ils ne se doutent pas une seule seconde que la vie est dure, qu’elle peut se montrer cruelle et vicieuse. Si seulement je pouvais retomber en enfance, et encore pour moi je n’en ais pas eu… Je n’avais pas eu une enfance comme les autres. C’était peut être ce qui faisait que j’étais de nature si réservé et timide mais aussi très protectrice envers les rares personnes que j’aimais. Rapidement, j’avais fait abstraction de la conversation entre ma mère et le médecin. Préférant me concentrer sur ma mère, tranquillement, mes mains posaient dans son cou, je l’avais alors caressé comme si j’avais su qu’elle était malade. Comme pour la rassurer. C’est à partir de ce moment là, que le vrai calvaire commença réellement.




Ma mère fut vite fatigué, la chimiothérapie ayant commencé elle perdait pas mal de cheveux, malgré que sa soit que les poumons. Au début on avait espoir, elle continuait de bosser pendant que moi de mon côté j’allais à l’école. Le soir quand je rentrais a la maison, je la retrouvais pour la plus part du temps allongée sur le canapé dormant, tant elle était fatigué. A peine âgé de sept ans, j’avais apprit à me débrouiller toute seule. Faisant cuir des pâtes, nous économisions fortement pour pouvoir payer l’hôpital. Ma vie était faite ainsi. Je n’avais pas d’amis, je n’avais pas le temps pour copiner. Lorsque je finissais les cours je rentrais directement à la maison pour m’occuper de ma mère. Les médecins lui avaient dit de stopper le boulot, mais malheureusement il fallait bien vivre. Le surmenage ne la réussissait en rien. Elle m’avait apprit à la piquer, pour lui faire ses injections. Je faisais le ménage, je m’occupais des factures de la maison toute entière. Les années passaient et tout s’empirait. Rien ne s’améliorait. Non, que sa soit les finances ou bien même l’état de santé de ma mère. Alors que je n’avais que dix ans, on apprit qu’elle avait à présent un cancer du sein. Alors que le cancer du poumon ne faisait que s’amplifier, ma mère avait alors craqué. Je ne la reconnaissais plus. Elle était si différente de ce que j’avais pu connaitre d’elle. Elle ne cessait pas de pleurer, elle n’arrêtait pas de parler alors de mon géniteur, celui qui nous avait abandonné alors à ma naissance. Je ne supportais pas vraiment qu’elle me parle de lui. Cet homme si lâche cet homme que je haïssais du plus profond de mon être. Je lui vouais une profonde haine. Je ne pouvais pas l’aimer, il m’était inconcevable de l’aimer, d’avoir ne serait qu’une pointe de remerciement de m’avoir mit au monde, non, il avait lâché ma mère d’une façon qui m’insupportait, je ne pouvais pas le lui pardonner. Il l’avait laissé seule alors qu’elle avait besoin de lui dans sa vie, elle avait besoin d’amour, elle avait besoin d’un homme à la maison. L’amour de sa fille, moi, ne lui suffisait pas à avancer, je pouvais très bien voir qu’elle se laissait aller. Mes notes à l’école, quant à elles, chutaient de façon affolante. Je ne bossais plus, je n’en avais pas le courage de toute façon. Je devais m’occuper de ma mère, je devais la surveiller, car elle pouvait s’évanouir à tout moment sous les effets néfastes de la chimio plus le traitement. Il n’était pas aisé, pour une petite fille comme moi de gérer tout cela. Dans l’histoire j’étais devenu la mère et ma mère était devenue la fille. Se fut deux ans plus tard, que la troisième mauvaise nouvelle tomba. Un cancer généralisé.

Après de multiples opérations, il était clair qu’elle était alors condamnée. J’avais prit la nouvelle comme j’aurais du la prendre. J’étais resté de marbre devant les docteurs et devant ma mère, ne montrant aucunes émotions. Je ne voulais pas que l’on puisse voir que j’avais peur. Ce ne fut qu’une fois arrivé à la maison que je filais alors dans ma chambre me laissant tomber alors sur le parquet froid de ma chambre pleurant alors toute les larmes de mon cœur. Je n’avais que douze ans et j’allais perdre ma mère d’une maladie plus que grave. Les traitements ne marchaient pas, rien ne marchait. Puis le jour que je redoutais tant est arrivé. Elle me parla enfin de mon géniteur. « Anastazie… J'ai retrouvé ton père… » La regardant, je lui lançais un regard menaçant, sentant mes yeux devenir vert foncé, comme à chaque fois que je m’énerve. « Non, il est hors de question que j’aille chez un inconnu ! Je n’irais pas vivre chez lui ! » Dis-je d’une voix menaçante, pou lui faire comprendre que c’était non quoi qu’elle dise. J’avais toujours été ainsi, j’avais toujours donné des ordres. Après tout je m’étais habituée à tout gérer et ne m’ayant jamais remis à ma place, j’avais une autorité sur ma mère que seule elle et moi pouvions comprendre. « Anna… S’il te plait, tu n’as plus que lui, si je pars il te faut un endroit pour vivre… » Lui tournant le dos, je m’étais tiré les cheveux en arrière en soupirant. « Je vivrais ici, à la maison, elle est payé entièrement ! Je n’aurais donc aucun souci, je sais parfaitement me gérer seule maman ! » Dis-je doucement en essayant de ne pas trop m’énerver. Je savais que ça pouvait lui être fatal. Oui, je savais que si elle venait à s’épuiser, se serait critique pour son état. « Anna… Je sais que tu veux être près de moi, mais je survivrais seule… » « Non ! Tu ne survivras pas ! Tu as entendu les médecins maman! Il ne te reste plus beaucoup de temps ! Je veux le passer avec toi pas avec l’autre bâtard ! » Hurlais-je alors en me levant pour la regarder droit dans les yeux. Du haut de mes douze ans, je savais déjà m’imposer telle une grande… « Anna tu dois savoir quelque chose d’important… » « Non ! Tais-toi ! Tu es fatigué ! Tu dois te reposer alors reste au lit et dors ! » Dis-je en parant de la pièce en claquant la porte. J’étais comme ça, impulsive, maladroite mais tellement protectrice. Je ne voulais pas la laisser endurer ce calvaire toute seule. Elle n’avait pas le droit de subir ce genre de chose. Les années passèrent. Arrivant a mes quinze ans. Qui l’aurait cru ? Ma mère était toujours vivante. Elle avait tenu bon, même si son état s’était encore empiré.

Malgré toutes les opérations et les nombreux séjours à l’hôpital, le cancer s’étalait un peu partout. Poumon, poitrine, elle avait un cancer généralisé et c’était plus qu’horrible pour elle. Elle souffrait. Comment devoir endurer ce genre de chose alors que l’on a que trente huit ans ? La vie était trop injuste. J’avais quinze ans et pourtant l’école et moi nous n’étions pas copain. Je n’allais pas souvent en cours. Ma mère m’avait alors inscrit pour que je puisse faire les cours à la maison. Je me débrouillais donc pour bosser tout en m’occupant d’elle. Lui donnant ses cachets, la faisant manger, la lavant et tout ce qu’il fallait faire. Elle ne pouvait plus trop bouger, son cancer la rongeait de plus en plus s’attaquant alors à ses os qui devenaient de plus en plus fragile se brisant sous le moindre prétexte. J’avais beau la nourrir de laitage et de tout ce qui pouvait renforcer les os, son cancer luttait lui pour lui pourrir la vie. C’était ainsi et je n’y pouvais rien. Mais l’avoir auprès de moi alors qu’elle aurait soit disant dû mourir il y a deux ans, c’était déjà pas mal. Se fut a mes seize ans, malheureusement qu’elle disparut pour toujours. Je me souviendrais toujours de ce jour, si horrible soit il. Elle était a l’hôpital, devant respirer sous monitoring et assistance respiratoire. Je ne supportais pas de la voir avec ses tuyaux de partout, ses masques ses aiguilles, je n’aimais vraiment pas. La chambre blanche me hantait, je n’aimais réellement pas cette chambre. Les bps réguliers et constant du moniteur… Non, je détestais les hôpitaux, réellement. J’étais assise sur le fauteuil à ses côtés. La télévision était allumé, nous la regardions sans rien dire, je venais tout juste de finir mes devoirs de mathématique. Main dans la main, je prenais sur moi. C’était mes derniers moments avec elle, je devais faire un effort. Moi qui ne lui faisais jamais de câlin, rien, je n’étais en rien tactile loin de là. Ma mère m’avait souvent engueulé pour ce genre de chose, me reprochant de ne pas lui faire assez de câlin ou de bisous, mais j’étais ainsi, la maladie m’avait rendu insensible et distante. Mais même avant j’étais déjà une enfant plutôt spécial…

« Anna… » Tournant la tête vers elle, je la regardais se tenir le masque, son foulard sur la tête lui tombant légèrement sur les yeux. L’arrangeant, je caressais du bout de mes doigts son front brulant et tout en sueur. « Maman, ne parle pas, tu t’épuises pour rien. » soufflais-je en m’approchant d’elle, laissant ma main sur son front. Croisant son regard d’un vert émeraude, je frissonnais doucement. Ses yeux, les miens, nous avions cela en commun. Je ressemblais atrocement à ma mère. Hormis la couleur de cheveux que j’avais de mon géniteur, on pouvait voir que j’étais sa fille, le même visage, les mêmes traits fins, nous étions identiques. « Anna, tu sais que je t’aime… Je t’ai toujours aimé. » Les larmes me montant aux yeux, je baissais le regard me mordant la langue. C’était la première fois qu’elle me disait je t’aime et qu’on me le disait. Je ne devais pas pleurer, pas là, jamais, non je ne pouvais pas craquer maintenant alors que j’avais jamais montré mes faiblesses devant ma mère. Serrant sa main fragile, je faisais attention de ne pas y aller fortement. Ses os se brisaient tellement vite. De plus avec son cancer du pancréas qui ne cessait d’évoluer… On savait maintenant que sa vie était limitée. C’était le pire des cancers. Six mois de vie. C’est tout ce qui lui restait et nous étions le sixième mois. Perte de connaissance, perte d’appétit, perte de poids, amnésie partielle… Son état avait horriblement chutait et mon moral aussi. Tout à coup, le monitoring se mit à hurler. Faisant un bruit strident que je n’aimais pas. Paniquée, je me tournais vers ma mère qui était inerte. Horrifiait, j’hurlais en appuyant alors sur les boutons d’urgence. Non, non je ne lui ais pas dit ! Je ne lui avais pas répondu ! Je ne lui avais pas dit que je l’aimais aussi, je n’avais pas eu le temps. La regardant en pleure, je ne cessais de hurler alors que les médecins et les infirmières entrer pour essayer de la réanimait. Son cœur avait lâché. Non, non, elle ne pouvait pas me laisser ainsi. Elle ne pouvait pas me faire ça ! Je n’avais que seize ans ! Je ne voulais pas vivre sans ma mère. Je ne voulais pas me retrouver seule. Je n’étais qu’une enfant apeurée… J’avais simplement caché mes émotions. Poussant les docteurs et les infirmières je me jetais sur ma mère, la prenant dans mes bras en pleurant. « Tu ne peux pas me faire ça ! Tu ne peux pas maman ! S’il te plait, je t’aime, je t’aime moi aussi, maman… S’il te plait, ne me fait pas ça… J’ai besoin de toi… J’ai besoin de ma mère ! » Hurlais-je dans l’espoir qu’elle puisse revivre, un infime espoir perdu en vin. Sentant des bras me tirer en arrière, je laissais couler les larmes à flots. Me sentant faible tout à coup, je ne pu contenir mes cris en voyant ma mère totalement inerte sur ce lit. « Heure du décès. » Non…. Non ! Il ne pouvait pas marquer son heure, elle était vivante, elle ne pouvait pas mourir, c’était ma mère… Je n’étais pas prête ! J’avais menti, je ne voulais pas qu’elle meure ! Je voulais ma mère. Devenant totalement folle, ne cessant de hurler, je ne compris plus ce qu’il se passait. Je ne me souvenais plus combien d’heure j’avais passé enfermer dans cette pièce a pleurer, combien de temps j’avais mis à réalisé qu’elle était parti pour de bon, que ma mère n’était plus là, que je ne pourrais plus la voir, la serrer dans mes bras, ne plus lui parler. Ma mère, celle avec qui j’avais passé mes seize longue années. C’était affreux de perdre sa mère de la sorte, affreux dans le sens ou l’on se rend compte que l’on est vraiment seule, on a personne pour nous épauler, si ce n’est le docteur qui vient vous voir pour savoir si l’on s’en sort, alors que la question est d’une stupidité…






Ce ne fut qu’une semaine après, une fois l’enterrement passé que je fus convoqué à l’hôpital. Pourquoi ? La question était plus qu’évidente. Je leurs devais de l’argent et pas qu’un peu. Dix ans de dettes. Nous avions payés chaque mois pour réduire la dette, mais, je n’avais jamais réfléchis à ce que je pourrais faire pour pouvoir les payer. « Anastazie, installe toi, prends une viennoiserie, je t’en prie. » Me dit le directeur de l’hôpital. Souriant a peine, je posais mes fesses sur les siège croisant les jambes sans rien pendre du tout. « Toutes mes condoléances pour ta mère… Nous sommes sincèrement désolés… Mais comme tu le sais, ta mère nous doit énormément d’argent, et comme dans son testament, tu es sa seul héritière… » Dit-il doucement, levant le regard vers lui je soupirais longuement. [color=indianred]« Combien ? » [color]Fut le seul mot que je pus prononcer. « 1 250 050$ » Je cru m’étrangler sur place avec ma propre salive. « Je ne pourrais jamais… Ou vais-je trouver l’argent ?! » Dis-je en hurlant presque. Son regard de pitié, me fit encore plus mal qu’autre chose. Passant ma langue sur mes lèvres je soufflais longuement dans l’espoir de calmer mes nerfs. « Tu peux faire un prêt à la banque… Et tu pourrais rembourser sur plusieurs années, comme pour une maison… » Me conseilla-t-il alors. « Vous plaisantez ? Avec les taux qui augmente sans cesse ? En moins d’un an, je vais doubler ma dette si ce n’est pas la tripler ! Non… Ecoutez… Laissez-moi-vous rembourser petit à petit… Chaque mois… » « Anastazie… La somme est considérable et importante… » « Je n’ai que seize ans putain ! Vous voulez que je le trouve ou votre argent hein ?! Je ne suis pas banquière ou je ne sais quoi ! S’il vous plait… » Dis-je en lui faisant alors un regard de chien battu. Je jouais la carte de la faiblesse, c’était mauvais mais tant pis. Après plusieurs minutes de négociations, il accepta enfin. Ma vie venait de changer a tout jamais. Essayant alors de me trouver un job, je fus vite prise en tant que serveuse dans un coffee shop. Rien de bien glorieux. Moins de milles dollars par mois, je n’arrivais pas vraiment a gérer. Se fut un soir, alors que je rentrais du boulot que cette idée me vint en tête. Je savais que j’étais folle et que j’allais peut être le regretter, mais c’était le seul moyen de m’en sortir au plus vite. Voyant une prostituée sur le trottoir, je ne pus m’empêcher de la regarder faire. Et si… Je faisais pareil ? Devais-je en arriver là ? Inspirant longuement, c’est sur cette pensée, que le lendemain, j’allais dans une boutique m’achetant des vêtements sexys et une boite de préservatifs. Génial, je n’avais jamais eu de petit ami, on ne m’avait jamais dragué, j’étais vierge, la vraie vierge de base… Le lendemain soir, habillé d’une simple robe noir et des collant bas résilles, je m’installais alors sur le trottoir, sans bouger, sans rien faire, juste a attendre. Le cœur battant la chamade, lorsqu’une voiture s’arrêta devant moi, je m’avançais alors vers elle me penchant lorsque la fenêtre s’ouvrit. « Salut beauté, tu montes ? » Souriant nerveusement, j’inspirais grandement montant alors dans la voiture. Ne prenant pas la peine de m’attacher, nous conduisant dans une ruelle sombre, j’avais peur. Horriblement peur. Me tournant vers lui, une fois la voiture stoppait, j’agissais sans réfléchir. Que devais-je faire ? Être aguicheuse… Oui… Montant sur lui, baissant alors le siège, je tremblais fortement. Je ne supportais en aucun cas le contact. Mon corps tremblant de nerf, je sentis ses mains sur mes fesses. Serrant la mâchoire, je déglutis en lui enlevant les mains. « Pour toucher, c’est payant... » Dis-je doucement en souriant en coin. « Combien ma belle… » Ne prenant pas le temps de réfléchir je débitais un chiffre au hasard. « 150$ C’est ça ou rien ! » Dis-je doucement. Voyant son regard s’assombrir, je compris que j’avais fixé la barre trop haute. « Tu es chère… Mais tu as l’air d’en valoir la peine… Montre-moi ce que tu sais faire. » Sans plus attendre, je l’avais alors chauffé. Prenant mon temps pour essayer de m’habituer. Défaisant son pantalon, le baissant lentement je lui avais enfilé le préservatif, gout fraise, pour ensuite descendre et lui faire une fellation. Le gout du plastique en bouche fut écœurant, à vomir. Mais me retenir et penser à la dette m’empêcher de partir en courant. Alors qu’il gémissait fortement je pleurais comme une idiote en silence. Faisant de simple vas et vient, lent, puis rapide. Séchant mes larmes, me redressant je lui fis alors l’amour. La douleur fut massacrante. Intense et horrible. Faisant en sorte de ne pas le montrer, je bougeais comme dans les films, j’essayais d’être la meilleure. Ce fut la pire nuit de ma vie. La pire nuit, oui, faire l’amour à un inconnu perdre sa virginité de la sorte… Je ne pouvais pas l’accepter mais malheureusement le mal était fait. Ce fut lorsque j’eu l’argent en main que je cru mourir sur place. Mille cinq cent dollars. J’avais sorti des prix au hasard et il avait accepté. C’est à partir de ce moment là, alors que je devins alors ce que l’on appel une pute. Les jours, les semaines, les mois passèrent, et je m’expérimentais de plus en plus. Je n’aimais pas réellement ce que je faisais, j’en pleurais souvent, jusqu’au jour ou je cessais de me lamenter. Devenant alors une fille dure, froide et renfermé. Ne me mêlant pas aux autres prostituées, je faisais en sorte de ne pas avoir de souci, bien que je savais très bien me battre, j’avais toujours su me battre… C’était inné chez moi. Devenant vulgaire, je me mis à fumer sous le stresse. Autant crever vite. Ma mère avait eu ce foutu cancer sans fumer de toute sa vie… L’injustice… Dix sept ans. Toujours prostituée, je m’étais fixé des prix. J’étais certes chère, certains, les nouveaux clients me le disaient, mais finalement ils revenaient et m’amenait même parfois de la nouvelle clientèle. J’étais soit disant une très bonne pute. Quel beau compliment. Je n’avais aucun prix en dessous de cent dollars. Alors que par exemple celle qui faisait le trottoir d’en face faisait les fellations a cinquante dollars. Je demandais le double… Et je faisais beaucoup plus de client qu’elle. J’étais surtout plus jeune…




S’il y a bien un jour qui m’a marqué, ce fut ce jour là. Nous étions en plein hiver. Début janvier, les fêtes venaient tout juste de se finir. Il faisait nuit noir dans la rue, une clope au bec, une simple petite jupe et un haut transparent, j’attendais les clients. Je venais tout juste d’en voir un et il ne me tardait qu’une chose, d’en avoir un autre. Non seulement pour être au chaud dans une voiture mais pour avoir plus de fric. Jusqu’à ce qu’il se pointe. Cet homme, brun, grand des yeux d’un bleu limpide et magique. Mon cœur s’emballa violemment. Comment rester insensible ? Je me le demande bien, c’était totalement impossible. Il était trop beau pour ne pas le remarquer. Marchant d’une allure des plus prestigieuses, il s’avança vers moi. Tournant légèrement le regard, il n’y avait aucune fille derrière moi. Un client. Souriant doucement, je déhanchais mes hanches, lentement le laissant venir à moi. « Vient avec moi ! » Haussant un sourcil, je souriais nerveusement. Monsieur avait des envies pressente ? Fellation et Andromaque. Un petit rapide, vite fait bien fait. Le suivant, tournant dans la ruelle sombre, il ouvrit sa voiture. Le laissant monter a l’arrière. Je montais derrière lui, fermant alors la portière tout en jetant ma clope dehors. Frissonnant, il faisait chaud dans sa voiture. Enlevant mon haut restant en soutiens gorge transparent, faisant ressortir mes tétons, je m’installais alors sur lui, passant ma main dans ses cheveux plaqué en arrière. Le regardant de façon sensuelle et coquine, je ne pu empêcher mon cœur d’avoir un raté. Putain de merde il était cruellement beau et jeune… Passant ma langue sur mes lèvres je me penchais vers lui, le plaquant sur le dossier du siège. « Hum, laisse-toi faire mon Ange » soufflais-je doucement contre ses lèvres, frottant mon nez contre le sien, j’en profitais un peu pour me lâcher avec lui. Merde, je n’avais jamais frotté mon nez avant… Gémissant lentement, j’effleurais mes lèvres contre les siennes en les plaquant doucement dessus. Me figeant lentement, mes lèvres s’entrouvrirent doucement, pour lui donner un baiser, lent, doux et parfait.

Soupirant je plaquais mon corps contre le sien, sentant son membre totalement durci contre mon intimité. Ma langue se faufilant dans sa bouche, je la pressais doucement sentant la sienne, petite et douce se mêler à la mienne. Ma main passant sur sa nuque, je le caressais longuement. D’habitude, je n’étais pas aussi douce et lente, je n’étais pas aussi affective, mais sa beauté me laissait perplexe et c’était la première fois que j’avais un client aussi beau et tentant. Gémissant lentement, je bougeais alors le bassin, sentant son membre qui avait l’air plus que bien sur mon intimité. Le baiser s’accélérant, je soufflais longuement contre sa peau. Gémissant a nouveau, j’entendis son gémissement, doux et a peine audible. M’emballant j’empoignais doucement ses cheveux penchant sa tête en arrière, glissant alors ma main vers son pantalon. Commençant à défaire son pantalon je soufflais longuement. « Hum, c'est cent cinquante dollars pour les caresses, hum tu peux me toucher, la poitrine et les fesses. » Soufflais-je contre ses lèvres en l’embrassant a nouveau mordillant alors sa lèvre inférieure. Je me sentais… toute bizarre… j’agissais avec lui comme si c’était naturel, je n’avais jamais poussé mais baisers aussi loin… Non… « Fraise, pêche, chocolat, caramel, vanille, tu veux quoi comme capote mon Ange ? J’ai tout ce que tu veux. XL pour toi… » Dis-je en tirant lentement son pantalon commençant a le défaire. Ses mains sur les miennes, les repoussant doucement je reculais lentement ne comprenant pas. Son regard plongeait dans le mien, le souffle coupait je le regardais perturbé. C’était la première fois que l’on m’arrêtait. « Je t’embauche. » Ecarquillant les yeux je le regardais en rigolant doucement. « Désolée chéri, mais je mise plusieurs client et pas qu’un seul… » Dis-je en restant sur lui, posant mes mains sur ses épaules. M’approchant doucement de lui, je posais mes lèvres sur ses joues, le chauffant encore alors qu’il n’en avait pas besoin, je pouvais sentir son membre totalement durci sur mon intimité. Je me surpris même a mouiller. Depuis combien de temps n’avais-je pas mouillé ? Avais-je déjà mouillé ? Question existentiel… « Je ne suis et ne serais pas ton client. Tu restes une pute, sauf que tu bosseras pour moi » Fronçant les sourcils je soupirais longuement en reculant posant mon dos contre le dossier du siège conducteur qui se trouvait derrière moi. Posant mes pieds sur la banquette, les jambes écartaient sans aucun gène, il pouvait voir mon intimité sans aucun souci.

« Bosser pour toi ? Tes quoi ? Un mac ? » Dis-je doucement sans trop comprendre ce qu’il se passait. « Belle déduction ... une minute pleine pour comprendre; Un record » Son regard se baissant vers mon intimité, je le foudroyais du regard. « Je t’emmerde…Soit plus direct la prochaine fois… » Souriant doucement je passais ma main sur son visage, le caressant du bout des doigts. « Ouais, et l’argent du coup quoi ? Je partage avec toi ? Désolée mais moi je n’ais pas réellement envie de partager … » Dis-je doucement ne bougeant pas d’un pouce regardant vers son pantalon ouvert, son boxer visible. « En fait c'est pas le genre d'offre que tu peux refuser. Tu seras jamais vraiment seule sur le trottoir et toujours surveillée. Quant aux clients, la plupart passent par moi donc tu risques encore moins de tomber sur un fou. T'es au courant du nombre de putes qui se font tuées dans la rue ? » Me dit-il d’une voix qui se voulait menaçante. Soupirant doucement je posais mon coude sur le siège à côté en le regardant attentivement. « Non, et je m'en tamponne tu vois… Donne-moi tes prix… » Dis-je en tendant la main. Me donnant une feuille détaillait je rigolais franchement en lui rendant la fiche. « Désolée mon ange, mais je suis plus chère que toi et il est hors de question que je baisse mes prix si je me mets à bosser pour toi… » Dis-je en écartant un peu plus les jambes me collant un peu plus contre lui. Son regard étonnait le trahissait plus que de raison. « Donne-moi tes prix !! » Dit-il d’une voix claquante son regard devenant menaçant. Le regardant sans aucune peur, je soupirais doucement. « 100$ La pipe… 200$ Le missionnaire, pour ce qui est de l’Amazone et l’Andromaque c’est 250$ puis » « c’est bon ferme là ! On fait tes prix, garde les, si tu me ramènes plus d’argent ça me vas… Tu as quel âge ? » Le regardant je cru bouillir sur place. Putain il se prenait pour qui lui ? « Dix sept ans… » « Tu es jeune… tu fais dix huit ans dans combien de temps ? » « Trois mois. » Dis-je doucement en m’avançant vers lui, caressant lentement son front du bout de mes doigts. « Bon c’est bon, tu commences dès ce soir. Pas de jour de congés. Le week-end tu bosses non stop si possible et tu me ramènes l’argent tous les jours, ou un jour sur deux. N’essaie pas de me voler. Car si je l’apprends… tu risques d’avoir de très mauvaises surprises. Je le saurais… Mon bureau se trouve dans le club de strip-tease La Pomme Rouge. Tu viens quand tu veux, j’y suis toute la soirée ! »Dit-il en posant ses mains sur ma taille. Penchant la tête en le regardant longuement, je m’avançais vers lui mon nez frôlant le sien. « Donc, pas de sexe toi et moi ? » Dis-je doucement. « Non, pas le moins du monde. Je te le répète je ne suis et ne serais pas ton client ! » Plissant le nez, je me reculais doucement en tapotant sa cuisse. « Ouais. Ben, ne m'en veut pas mais je me tire, j’ai des clients à voir, demain je passerais… » Dis-je en descendant de sur lui. Me retenant je poussais un léger cri. « une minute ! Déshabille-toi, je dois vérifier l'état de la marchandise. J'offre pas n'importe quoi à mes clients » Le regardant, surprise, je tirais sur mon poignet. C’était quoi son délire à lui ? Soupirant, j’enlevais mon soutiens gorge rapidement baissant alors ma mini jupe et mon string. Reculant doucement je le laissais me regarder de haut en bas. « Tourne-toi ! » Claqua-t-il d’une voix stridente. Me tournant je soufflais encore plus le laissant me regarder. « C'est bon, corps en bon état. A partir de maintenant je suis donc ton boss, pas un ami. Tu dois me respecter, moi et les conditions qui vont avec. » Le regardant, plus qu’amusée, je me rhabillais tranquillement me rasseyant sur lui en pinçant les lèvres. « Ouais, mon corps est toujours en bon état… Je te respecterais… Pas de souci pour ça… Au passage moi c’est Isobel, et toi ? Histoire que je sache a qui j’ai affaire… » Dis-je en le regardant droit dans les yeux, baissant a nouveau mon regard vers son membre relevant mes yeux vers sa bouche puis a nouveau ses yeux. « Ouais ben garde le en bon état. Si un seul client se plaint, ça retombera sur toi. Moi c'est Heath et le respect commence par un vouvoiement de ta part. Je te le répète je suis ton boss, non pas un ami. Maintenant tu ferais mieux d'aller bosser, je tiens à mon argent » Passant ma langue sur mes lèvres je soufflais doucement. Prenant mon sac en main, je pris une clope la mettant entre mes lèvres posant ma main sur la poignée. « Ouais, ouais, je frappe les clients qui sont trop entreprenant… Donc pas de souci. Pour le vouvoiement… Ouais… » Levant les yeux, j’ouvrais la portière sortant de sur lui sans me presser. « Rassure moi d’une chose, je fais bien mon boulot si tu m’embauche ? » Dis-je une fois dehors en tenant la portière. Regardant mon haut a coté de lui, je le pris l’enfilant rapidement. « Disons que tu m'as fais bon effet » Rigolant franchement, je lui fis en clin d’œil en me mordant la lèvre. « Ouais, j’ai cru voir ça… Allez. A demain, Heath ! » Claquant la porte, j’allumais ma clope rapidement partant alors vers mon lieu de tout a l’heure…




Aout, nous étions en Aout. Un bon mois pour la ville de Chicago. Huit mois que je bossais a présent pour Heath. Je m’y étais faite... Au début je touchais beaucoup moins que ce que je faisais seule… Mais avec le temps… J’avais connu d’autre client et il m’arrivait de faire plus que quinze milles dans une seule journée. J’avais apprit à faire avec et surtout je bossais beaucoup plus. Le week-end je dormais moins voir pas du tout… J’essayais d’être réglo avec lui, je n’avais jamais eu de souci avec mon corps, aucun bleu ou je ne sais quoi. Bref j’étais une fille parfaite. Façon de parler. Lisant son message texto qui me disait de venir le voir ce soir je filais alors rapidement vers son bureau frappant rapidement entrant tout aussi rapidement. « Salut Heath, on me demande ? » Dis-je en fermant la porte, avançant alors vers lui me laissant tomber sur la chaise. Simplement vêtue d’un haut transparent, ma poitrine nue dessous, ma jupe dévoilant toute mon intimité, je le regardais droit dans les yeux. « Ouais ... Je n’ai pas l'habitude de faire des compliments mais je dois quand même te dire que tu fais du très bon boulot, depuis huit mois que tu bosses pour moi. Bien sûr ce n’est pas parce que je te dis ça que tu dois arrêter ou faire moins. C'était juste pour t'encourager à continuer » Le regardant je croisais les jambes fouillant dans mon sac pour lui donner l’argent de la journée. « Oh… Merci Heath… Je tiens juste à être réglo… J’ai besoin de fric donc j’en ramène le plus possible, puis bosser pour toi ce n’est pas un souci… Tiens le fric de la journée. Y’a treize mille. Et je n’ai pas fini, je ramènerais le reste demain, j’ai besoin de sommeil… » Dis-je en me relevant doucement en passant ma main dans mes cheveux. « Merci, savoir que je fais du bon boulot. Je ne vais pas régresser… je compte ramener plus de fric… L’appel du gain comme on dit… » Dis-je en souriant fortement plongeant mon regard dans le sien. « Ouais va te reposer, et fais gaffe à ta santé quand même ... Ce serait con de mourir sous les coups de reins d'un client » Souriant franchement, je passais ma langue entre mes lèvres sans pouvoir me retenir de rire. Passant ma main sur mon visage, je secouais doucement la tête. « Oh Putain… Heath… Au pieu, c’est moi qui domine, donc, si je dois mourir, ça serait de mes propres coups de reins… » Dis-je doucement en rigolant de plus belle. « Mais merci de t’inquiéter de ma santé ! J’y fais attention, pour moi… et pour mon mac… » Dis-je en souriant de plus belle. « Hmhm comme c'est gentil de t'inquièter autant pour mon argent » Levant les yeux au ciel, je filais vers la porte, m’accoudant contre celle-ci. « Et du mien… Je n’écarte pas les cuisses que pour toi hum… » Dis-je en prenant la poignée de la porte, regardant vers le club, les filles dansant sur le podium. « t'as raison ....Plus tu gagnes, plus je gagne » Passant ma langue a nouveau sur mes lèvres, je plissais le nez. « Ouais, bonne soirée et à demain Heath ! » sortant je fermais alors, tranquillement la porte. J’étais une bonne fille… Une très bonne fille… Et aujourd’hui… ça faisait, un ans et quelques jours que je bossais pour lui… Lui cet homme qui était devenu important dans ma vie. Il était simplement mon mac. Mais c’était la seule personne que je voyais avec qui je ne couchais pas. La seule personne avec qui je pouvais parler, parfois rire, comme pendant certains moments… Il était devenu important à mes yeux. C’était bizarre cette sensation que je ressentais, sans trop comprendre pourquoi. Je faisais tout en fonction de lui, même si parfois mon caractère se faisait désirer. J’étais cruellement consciente… Que Heath quelque part, était devenu mon centre de gravité. Il était le noyau de ma vie.



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