« This is my past ... »

Tu es âgée de 23 ans. En fait, tu es née un 28 août 1988, par une journée de pluie, dans un petit hôpital de Suède. Ton père était d’ailleurs suédois. Ta mère, elle, était une hongroise, âgée de sept ans de moins que ton papa. C’est une petite jeune. Mais elle aimait ton père. Et ton père l’aimait. Ton père était un mafieux, mais ta mère l’aimait quand même. De temps à autre, ils pétaient les plombs, mais il n’était pas violent avec elle, alors elle acceptait ce qu’il était. Et tout deux t’attendaient avec beaucoup d’impatience. Tu étais leur petite fille chérie. Tu n’as jamais eu ni de frère ni de sœur. Un seul enfant leurs suffisaient. Et ils t’aimaient. Et ils te traitaient bien surtout. Ils étaient riches, tu étais une enfant gâtée. Et surtout, tu étais une enfant heureuse. Tu n’as jamais eu à te plaindre. Cependant, ils ne voulaient pas que tu deviennes une enfant gâtée. Tu recevais tout ce dont tu avais envie, a condition de le mériter. Tu travaillais donc bien à l’école, pour que tes parents t’offrent les choses que tu souhaitais. C’était peut-être des jouets, mais au moins, déjà dans ton enfant, ça t’as appris à travailler dur pour obtenir ce que tu voulais. Mais ton père mentait beaucoup. Il était impliqué dans des histoires pas nettes. Et toi, tu suivais son exemple. Tout le monde disais que ton père faisait partit de la mafia. Tu ne le croyais pas. Résultat, très jeune déjà, tu te battais. Ce n’était pas malin, ton père te grondait. Mais filles ou garçons, ils passaient sous tes points. Tu es très vite devenue une enfant violente. Au début, c’était pour te défendre, des mots contre des coups, mais tu as vite finit par provoquer les bagarres toi-même car tu aimais cogner. Ton père essayait de te canaliser, mais tu étais une boule d’énergie, avec de la force dans les bras. Même les menaces ne marchaient pas. Sur le plan discipline tu n’étais peut-être pas exemplaire, mes tes notes étaient géniales. Et tu étais toujours assez maline pour ne pas te battre dans l’enceinte de tes écoles, pour ne pas te faire renvoyée. Oui, déjà enfant, tu étais très maline et très rusée. Sournoise même. Mais un drame vint bouleversée ta vie. Tu avais 14 ans, et ta mère a été tuée. Tu as très vite compris que c’était à cause de l’une des histoires de mafieux de ton père. Tu as finis par le haïr ce salop. Il n’avait peut-être pas tué ta mère, mais c’était de sa faute. Tu lui en as beaucoup voulut. Ton père avait beau dire que ce n’était pas sa faute, tu n’étais pas conne, tu savais bien que c’était a cause de lui. Tu en as eu marre de lui. Tu aurais voulus le tuer, mais tu ne pouvais pas. Il était quand même ton père. Alors tu te contentais de l’ignorer. Les années passèrent, ta douleur s’atténua. Même si bien sûre, jamais tu ne pourrais pardonner. Tu recommençais à parler a ton père, mais tu lui en voudrais toute ta vie. Mais cet homme qu’était ton père – presqu’un inconnu à ce stade – voulait que tu épouses quelqu’un qu’il t’avait présenté. Ce n’était pas un mariage forcé, certes, mais c’en était presqu’un quand même. L’homme que tu étais sensé épouser, fut le premier homme que tu tuas. Après quoi, tu pris autant plaisir à tuer que tu avais avant pris plaisir à cogner. Lassée de la Suède, quand tu avais 20 ans, tu décidas de partir t’installer à Chicago. Depuis que tu y es, tu fais des études de droits, pour devenir avocate, alors même que tu es devenue l’une des tueuses a gage les plus réputées et dangereuse de tout Chicago. Tu as appris à parler l’anglais, et tu as appris à te fondre dans la masse. Aujourd’hui, tu es comme tout le monde : une jeune fêtarde, a la particularité prêt que tu tues des gens, et que tu es payer pour ça. D’ailleurs, avant de quitter la Suède, tu as piqué la quasi-totalité du pognon de ton père et de ses affaires pas louche, ce qui fait qu’aujourd’hui tu es bien riche.