« This is my past ... »

La reine déchet et le prince ordure.

Normalement, les histoires commencent bien puis, un élément vient chambouler la vie paisible des personnages et finalement tout redevient beau. Pour moi, c'est totalement l'inverse. Enfant indésiré d'une strip-teaseuse ratée et star du porno amateur pour arrondir ses fin de mois et d'un père inconnu (probablement un client à qui elle avait offert une danse plus osée en échange d'une compensation), mon histoire commençait mal. Toute mon enfance, je vécu dans un quartier défavorisé de Sydney ou j'étais le seul enfant blanc au milieu d'asiatiques et d'aborigènes.Très jeune je connu la violence, l'alcool, la drogue et la misère. Et très jeune, je dû me frayer une place au milieu d'une groupe ethnique différent du mien pour survivre. Comble du bonheur j'eus de la facilité à m'intégrer aux thaïlandais qui étaient très nombreux dans ma rue. Ainsi très jeune je fus initié à la trans-sexualité et aux shemale qui sont assez fréquent dans cette culture en très bas âge. Si je vous raconte ceci c'est parce que j'ai toujours cru que c'était en partie ce qui était responsable de ce que je suis devenu

Pourquoi recycler quand on peut brûler ?

Si il y a un jour dont je me souviendrai toute ma vie, c'est bien le jour de mes dix-huit ans. Non pas parce que j'ai fait la fête comme un fou pour ma majorité, loin de là, mais plutôt car il s'agit du jour ayant modifié le cours de ma vie. En effet, en ce mois de septembre je venais à peine de débuter l'université avec l'aide de bourse pour jeunes démunis dans le but de m'offrir un avenir plus luxuriant que celui de ma pauvre mère qui passait sa vie sur le crack et l'héroïne. Cependant, en ce 27 septembre, en rentrant à la maison c'est les pompiers et un énorme feu que je trouvai au lieu de mon bloc appartement. Feu dans lequel ma mère était en train de périr. Plus tard les policiers m'expliquèrent que le feu avait été déclaré de manière criminelle par les dealers de ma mère qui, en ayant assez de ses lourdes dettes qu'elle ne remboursait jamais, mirent feu à sont appartement pour lui faire payer. J'étais désormais sans foyer et sans famille. Je pris donc la dur décision de quitter l'école pour me trouver un boulot de barman dans un bar gay de Sydney afin de me payer un petit appartement miteux d'une pièce avec salle de bain commune que mon maigre salaire avait peine à payer. C'est alors que, en raison de mes problèmes d'argent et de mes contacts du passé, je me mis à vendre de la drogue pendant mes heures de travail. Puis en raison du nombre croissant de demande à l'extérieur de mes heures de travail pour finalement en faire mon travail à temps plein et réussir à me payer un magnifique loft au centre-ville de la métropole australienne. Il faut dire que le milieu gay de Sydney avait une forte demande et très peu d'offre de la part des dealers qui préféraient viser les quartiers pauvres et les gosses de riches.

La princesse du royaume de poudre

Même si mes affaires allaient plus que bien, le rôle de petit vendeur de coke ne me convenait pas. Je voulais être la tête d'affiche, le boss, le parrain, la Madonna ou encore mieux l'Elizabeth Taylor de la drogue. Cependant gravir les échelons des gangs de rues ne m'intéressait pas ! Et puis qu'aurait fait une pédale comme moi dans gang... c'était d'une absurdité totale. Ainsi, je me mis a faire ce que je savais faire de mieux, descendre du monde. Seulement cette fois-ci je devais abattre des gros calibres. Inutile de vous dire que ma première tentative fût une échec déplorable. Je n'eût même pas le temps de tirer que j'avais déjà été repéré et dû battre en retraite. Fort heureusement je ne me fis pas prendre ni identifier. Ce qui me poussa à m'entraîner et peaufiner mon art. Au bout d'une demi année j'étais prêt ! Je me mit donc à abattre des chefs de gangs et de factions afin de récupérer leur part du magot et leurs clients. Les choses se passaient à merveille pour moi ! Jamais mes affaires n'avait été aussi florissantes et mon nom circulait sur toutes les lèvres des mafieux et des coqués de Sydney. Cependant j'avais oublié un léger détail : qui dit gros nom dit ennemis. Et des ennemis puissants Dieu sait que j'en avait ! À un point tel que après un an je dus quitter Sydney pour la première fois de ma vie afin de survivre et pris la direction d'Hobart afin d'échapper à mes assaillants mais à peine une semaine plus tard j'étais déjà retrouvé. Je compris donc que l'Australie en entier n'était plus sur... je pris donc le premier vol à l'étranger à direction de Chicago, USA ! God bless America.