« This is my past ... »

Ma vie avait plutôt bien commencé je dois dire. J'ai commencé à faire chier mon monde le jour où je suis venue au monde. Je m'explique. Ma mère avait été admise le 5 Mai vers 23h à l'hôpital. Les sages-femmes lui avaient annoncé que je montrerais le bout de mon nez dans la nuit. Manque de chance pour elle, je suis arrivée le lendemain, Lundi 6 Mai à 22h30. J'étais prédestinée à être une fêtarde avec cet horaire là. Bref, mon enfance fut relativement calme à vrai dire. Mon grand frère et moi étions très proches, c'était mon modèle, mon héros. J'ai toujours vécu dans un milieu de pourri gâtée. Je n'avais qu'à claquer des doigts pour avoir ce que je voulais. Malheureusement, l'argent ne fait pas le bonheur.. Je l'ai bien vite compris. Même si mes parents m'offraient tout le confort rêvé, je n'étais pas heureuse. A l'école élémentaire, j'étais la première de ma classe, redoublant à chaque instant d'effort pour que mes parents me remarquent. Malgré mes résultats excellents, ils ne faisaient pas attention à leurs enfants. Mon grand frère, âgé de deux ans de plus que moi avait réussit à attirer l'attention de mes parents. Je dois bien avouer qu'il avait été beaucoup plus malin que moi.. Pourtant, à l'école, mon comportement était irréprochable, en somme la petite fille modèle par excellence. J'avais huit ans. En arrivant au collège, les choses ont pris une tournure beaucoup plus radicale. Même si il n'y avait rien à redire sur mes notes, au fil des années, mon comportement s'est dégradé. J'étais prête tout pour intégrer le groupe des filles les plus populaire du collège, même à aller à l'encontre de mes principes. De petite fille sans histoire, j'étais devenue la pire des garces. Me retrouvant au cœur d'une bagarre, je me suis rapidement démarquée de ma rivale par mon franc parlé et ma façon de me battre.. Niant en bloc les faits, j'ai vite été écarté de cette école. C'est à cet instant que mes parents ont commencé à poser les yeux sur moi. Sauf qu'il était trop tard. Mon enfance fut bien trop banal, c'est pourquoi, j'ai pris ma revanche.. Devenant de plus en plus détestable en grandissant, j'ai quand même réussit à obtenir mon diplôme au lycée. Par la suite, j'ai découvert un autre environnement dans lequel évoluer. L'université m'a changé la vie.

J'ai fait la connaissance d'un jeune homme charmant, attendrissant et surtout très charismatique.. Il s'agissait de mon prof de droit. Oui car depuis petite, toutes les séries telles que NCIS, ou encore les experts me fascinaient. Quand j'en ai eu l'occasion, je me suis donc orientée vers la filière du droit. J'avais pour ambition de rentrer au FBI, ou même faire partit du CIA. Après deux ans d'amour cachée avec mon prof de l'époque - 10 ans de plus que moi - Je me marie alors que je viens de fêter mes vingt ans. Tandis que les filles de mon âge jouent les dépravées à n'en plus finir, j'intégrais pour ma part le CIA. Mon rêve se concrétisait, j'avais l'homme parfait à la maison.. Honnêtement que demander de plus ? Cependant ma vie prit une nouvelle tournure. A croire que je ne fais que ça, changer de vie. Il faut dire que personne dans ma famille n’était au courant de mon activité. Celle-ci devait rester entièrement secrète pour des raisons professionnelles. Après deux ans de mariage, la CIA m’a chargé d’une affaire des plus délicates. Ayant surement une grande confiance en moi, ils m’ont annoncé qu’au sein du CIA, une taupe s’était infiltrée. Une taupe, c’est une personne espionnant pour un autre gouvernement par exemple, pour déjouer leurs plans. J’avais pour mission de tuer et d’effacer toutes les traces de cette taupe.
Au cours de ma mission, je me suis rendue compte que cette fameuse taupe dont tout le monde parlait n’était autre que mon mari. Imaginez un instant la tête que j’ai pu faire en découvrant que je devais tuer mon homme. J’étais tellement aveuglée par l’amour que je lui portais que j’ai dû refuser ce qu’ils me demandaient. En échange, j’ai eu le droit à une surveillance policière fliquant mes faits et gestes à chaque instant. J’ai même été menacé d’emprisonnement après avoir décliner cette mission. Une énorme pression s’était alors abattue sur moi. Comme si, j’avais raté la mission de ma vie. Mais l’amour rend aveugle et ce jour-là, je l’ai bien compris. Du jour au lendemain, nous avons tenté de fuir avec mon mari sauf qu’ils avaient les choses en main et s’étaient préparés à ce genre d’action de notre part. Mon homme fut descendu sous mes yeux. Le choc de ma vie. Encore aujourd’hui, je fais des cauchemars de cet instant si tragique. Quand j’eus trouvé le courage de l’enterrer, ma vie changea à nouveau. Le chagrin avait envahit mes journées ne et je ne trouvais plus la force de continuer au sein de la CIA en plus de ça, ils me considéraient tous comme une traitre après mon refus. La CIA détenait toute ma vie jusqu’au moindre petit secret me concernant.. Durant mes vingt-quatre premières années, j’étais brune. Après ce que j’avais vécu avec la CIA, j’ai décidé de tout changer. A commencer par mes cheveux en me teignant en blonde. Mon visage paraissait plus angélique avec cette couleur, puis j’ai changé d’identité en gardant seulement ma date de naissance. J’étais devenue une accro de la poudre, et j’avais entendu dire que ce business marchait plutôt bien. Parlant avec quelques dealers de mon envie, je me suis exilée en Colombie pour avant tout, échapper à la CIA. C’est grâce à ce pays si aujourd’hui, un australien ou encore un japonais peut se fournir en cocaïne. Grâce à mon éloquence, et mon franc parlé, j’ai réussit à me faire de très bons contacts. Aujourd’hui, je suis une des femmes avec une place importante au sein de ce réseau.
Malgré mon exile, la CIA me traqua durant deux longues années. J’étais limite aussi connu que Lady Gaga pour eux, sauf qu’ils n’attendaient pas la même chose de nous. A tout moment, je peux voir la CIA débarquer chez moi. En effet, depuis mon refus, elle n’a qu’un seul but en tête, mettre fin à mes jours. C’est pourquoi, ma couleur de cheveux et mon identité ont radicalement changés.

J’ai fini par retourner aux États-Unis après quelques années passées à l’étranger. Malgré ma blessure omni présente, j’ai décidé d’ouvrir une galerie d’art bien particulière. D’apparance, mes tableaux semblent très vrais, pourtant, je revends les œuvres originales au marché noir et en fait des copies conformes pour les vendre au sein de ma galerie. Je dissimule derrière les tableaux des grandes quantités de poudre. Il faut être futé dans ce milieu pour ne pas se faire chopper et surtout, se faire marcher dessus par les autres dealers. Je n’ai peur de rien, je connais les risques encourus pour ce genre de pratique, mais je sais aussi qu’à chaque instant, je risque ma vie. C’est comme un jeu. Sauf que le notre, c’est de rester en vie plus de 24h donc chaque jour, chaque heures, chaque minute est une victoire. Pour éviter d’attirer l’attention sur moi, j’ai décidé de me mettre en quête d’épouser un homme riche pour bénéficier de son argent et surtout, de son nom de famille pour que la CIA ne me reconnaisse pas.
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