« This is my past ... »

« Qu’est-ce qu’on va faire ? » « Je vais t’aider, je te jure ! Je vais trouvé un travail et tout ira bien. » « Non, je ne m’en sens pas capable, je ne peux pas garder cet enfant. Je veux qu’elle soit heureuse… » « C’est une fille ? » Tout a commencé il y a vingt deux ans de cela, dans une grande ville de Suède j’ai nommé Stockholm. Je n’ai plus aucuns souvenirs de mon arrivée dans le monde et pour cause, tout d’abord, c’était il y a bien longtemps mais en plus de cela, j’ai quitté la Suède à mon plus jeune âge car mes parents étaient bien trop jeunes pour me garder. J’ai donc migré dans une charmante famille en Amérique, à New York plus particulièrement. Ces personnes étaient tout simplement parfaites et je les ai toujours considéré comme mes vrais parents. Jamais je n’ai eu de secrets pour eux comme jamais ils n’en ont eu pour moi. La plupart des parents cachent à leur enfant qu’il a été adopté, eux non, jamais cette idée ne leur a traversé l’esprit. Bref, on ne peut pas dire que j’ai manqué de quelque chose car j’avais tout ce dont j’avais besoin et ce que je désirais sans jamais me prendre pour l’une des ces sales gosses de bourges qui se croient tout permis. Je faisais partie de la jeunesse dorée newyorkaise sans m’en ventait, sans en avoir le comportement et le caractère. J’étais une jeune fille très raisonnable qui ne se prenait pas la tête. Qui n’avait pas besoin de ce statut social, seulement d’amour. Côté études, on peut dire que j’ai plutôt bien réussi. J’allais dans les plus grandes écoles, j’obtenais de très bonnes notes en arrivant presque constamment en tête de liste. Malgré cette réussite, je n’ai jamais été traité comme une intello, surement grâce à l’argent de ma famille. « Maman, plus tard, je serais mannequin. Plus tard, c’est moi qui ferait la couverture de ce magazine ! » Tout en empoignant l’un des magazines de mode de ma mère, je souriais. Mes yeux brillaient de rêves, de détermination. « Je n’en doute pas ma chérie. » Oui, mes parents ont toujours cru en moi. Quand je voulais quelque chose, je me donnais à fond sans jouer de mon nom seulement parce que je savais que j’en avais les capacités. Il fallait que je réussisse par mes propres moyens car c’était ça la vraie vie. Ma mère faisait quelques shoot à l’époque, je me rappelle encore de la première fois qu’elle m’a emmené avec elle. J’étais fin heureuse et des paillettes brillaient dans mes yeux. C’était magique, je me sentais vraiment à ma place, posant tout un tas de questions aux photographes et mannequins qui étaient présent à cet instant, j‘ai de suite su ce que je voulais faire de ma vie. J’avais quatorze ans à l’époque et ma mère réussit à me trouver une place dans une agence de mannequinat plutôt connue. C’était un très bon début, et je devenais petit à petit populaire du moins, à New York. J’avais attend mon but et maintenant, il me restait à le développer encore plus pour arriver au sommet. « Tu pars à Chicago ma belle ! » « T’es sérieux ? Je suis prise ? Je veux dire, ce n’est pas une blague ? Je ne suis pas en train de rêver ? » Il y avait quelques semaines, j’avais postulé pour une place dans une agence à Chicago me lassant de New York, des personnes qui y vivaient. Comme toujours, ma carrière passait avant tout, du moins, avant les hommes si vous voulez ce que je veux dire. Je n’avais jamais eu de relations sérieuses, c’était maximum un mois car je me sentais très vite oppressée, j’avais besoin d’espace et d’indépendance. De plus, j’avais l’impression qu’ils ne me comprenaient pas trop, qu’ils sortaient avec moi pour ma popularité… « Je pars pour Chicago ! » « Ah ouais ?! Tu pars quand ? » « Demain matin ! » Un silence prit place entre nous. Il était sans doute celui que j’avais le plus aimé, une relation qui avait duré malgré mes peurs mais, il était photographe et il avait sa place ici alors que je ne l‘avais plus pour ma part. « Fait pas cette tête, tu devrais être fière de moi, tu devrais sauter de joie. J’en rêve depuis des semaines, des mois même… » Il semblait énervé, jamais je ne croisai son regard car il m’évitait de plus en plus. Il resta un moment sans réagir puis, il me répondit avant de claquer la porte de ma chambre pour la dernière fois. « C’est-ce que tu voudrais ? Que je fasse semblant d’être heureux pour toi ? Je te souhaite pleins de bonheurs à Chicago Pearley. » Jamais plus je ne l’ai vu, jamais plus je n’ai eu de nouvelles. Dans l’avion, je m’en voulais encore de l’avoir quitté comme ça. J’aurais pu faire un effort et restait, pourquoi pas me laisser dans la photographie même ?! C’était également l’une de mes passions. Non, je n’avais fait aucuns efforts et, je m’étais même séparée de mes amis qui étaient si cher à mes yeux. Enfin quand je dis mes amis, je parle de tout mon entourage à l’exception de ma meilleure amie qui avait insisté pour m’accompagner. J’avais beau lui répéter encore et encore qu’elle n’était pas forcée de venir, elle me collait comme de la glue et dans un sens, cela me rassurait. Je n’étais pas seule et, elle était toujours là pour me remonter le morale. « Tu crois que j’ai fait le bon choix en venant ici ? » Les questions bouillonnaient dans ma tête depuis quelques semaines maintenant. Depuis mon arrivée à Chicago où je ne me sentais pas vraiment à ma place. Alix et moi avions prit un appartement en colocation. J’avais l’habitude de me lever tôt le matin pour aller admirer et prendre des captures de ce magnifique paysage à l’aube. En rentrant, j’allais m’installer dans le lit de ma meilleure amie, c’était le seul moment de la journée où l’on pouvait parler car après, chacune de nous faisait sa vie, mon chemin. « Mais oui, t’as le mal de pays ma belle. Ça va passer tu vas voir. » C’était mon choix et, je n’arrivais pas vraiment à positiver contrairement à elle. Alix avait toujours le mot pour remonter le morale et sans elle, je n’y serais sans doute pas arrivée. « Bon aller, je vais te laisser il faut que j’aille en cours. J’ai un shooting après, tu n’as cas passer à l’agence. On ira faire les boutiques une fois que j’aurais fini ?! » Ma meilleure amie, c’était une grande addicte du shopping et, avec l’argent que je touchais en décrochant ces contacts, je pouvais lui offrir quelques trucs. J’ai toujours aimé faire plaisir aux personnes que j’aime. Bref, aujourd’hui, je suis toujours mannequin et je suis très connue mais je dois dire que je fais de moins en moins de shoot. Je m’habitue petit à petit à cette nouvelle vie et je commence même à l’apprécier. J’ai fait quelques rencontres comme, tout d’abord, Kaeden avec qui j’ai fais quelques shooting et que je considère à présent comme le frère que je n’ai jamais eu. Isobel, avec qui je partage une grande passion la photographie mais, que je ne connais pas vraiment car elle est muette. Du moins, pour le moment car j’arriverais bien un jour ou l’autre à lui décrocher un mot. Caleb pour qui se ressent plus que de l’amitié mais à qui je cache mes sentiments. J’essaye tant bien que mal de l’aider par rapport à son problème de dépendance à la drogue ce qui j’ai pas facile tous les jours mais, si je fais avec plaisir bien entendu. Mise à par ça, j’ai aussi réussi à me faire des ennemis ou plus particulièrement un. Heath qui, depuis ma chute en quelque sorte dans le monde du mannequinat, essaye de me recruter en tant que steap teaseuse dans sa boite. Malheureusement pour lui, j’ai un fort caractère et je ne suis pas prête de baisser les bras malgré le fait que j’ai l’impression d’être traquée 24 heures sur 24. « Voila le début de mon histoire parce que oui, elle n’est pas prête de se terminer. Je vais encore grandir, encore vieillir, encore haïr et encore aimer. Je vais encore sourire, rougir, danser, pleurer et me marrer. Ma vie ne fais que commencer ! »